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Selon une source informée, cette commission parlementaire, constituée ce mardi, va enquêter sur la situation financière de la Caisse marocaine des retraites et vérifier les failles dont cette caisse pâtirait, selon les dires du gouvernement.
Selon l’article 67 de la Constitution, «il ne peut être créé de commission d’enquête lorsque les faits ont donné lieu à des poursuites judiciaires et aussi longtemps que ces poursuites sont en cours. Si une commission a déjà été créée, sa mission prend fin dès l’ouverture d’une information judiciaire relative aux faits qui ont motivé sa création. Les commissions d’enquête ont un caractère temporaire. Leur mission prend fin par le dépôt de leur rapport auprès du Bureau de la Chambre concernée, et, le cas échéant, par la saisine de la justice par le président de ladite Chambre. Une séance publique est réservée par la Chambre concernée à la discussion des rapports des commissions d’enquête».
La commission d’enquête formée par la deuxième Chambre est présidée par l’élu PAM Aziz Ben Azzouz. Elle est également constituée de deux vice-présidents, Amal El Omari (Groupe de l’UMT) et Youssef Mouhyai (Groupe de la Confédération générale des entreprises du Maroc), d’un rapporteur, Addi Chajiri (Groupe de l’Action progressiste) et d’un adjoint Abdelhak Hissan (Groupe de la CDT), alors que Khadija Zoumi (Groupe istiqlalien de l’unité et l’égalitarisme), Abdessamad Mrimi (Groupe du PJD), Taieb Bekkali (Groupe haraki), Mohammed El Bakouri (Groupe du RNI), Abdelhamid Fatihi (Groupe socialiste) et Idriss Radi (Groupe constitutionnel, démocratique et social) en sont membres.
La réforme des retraites, rappelle-t-on, a été fortement contestée par les centrales syndicales dont la Fédération démocratique du travail (FDT) car elle tient en le relèvement des cotisations à 26% à raison de 2% par an, le changement du taux d’annuités, l’extension de l’assiette de cotisation, et la prorogation progressive de l’âge de départ à la retraite à 65 ans à raison d’un semestre par an.
Pour lesdites centrales, ce qui compte pour le gouvernement, c’est la préservation des équilibres budgétaires et la réduction des dépenses de l’Etat au détriment des équilibres sociaux. D’où le fait que ce sont les fonctionnaires qui vont payer chèrement cette politique ultralibérale imposée par les instances financières internationales. A preuve, cette réforme a été fortement saluée et appuyée par le FMI dont les recettes mises en œuvre durant les années 80 avaient induit des effets néfastes sur le plan social.