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Même son de cloche chez le patron des patrons qui partage les mêmes inquiétudes que Ahmed Zaidi. Il a même annoncé que son département rendra publique, le 27 novembre prochain, une étude complète sur plusieurs questions, y compris celles soulevées par le Groupe socialiste. L'étude présentera également la vision de la Confédération sur le rôle du secteur public en tant qu'acteur économique essentiel.
Concernant l'évaluation des retombées de la crise économique sur l'entreprise marocaine, Mohamed Horani semble avoir tourné la page de la crise et préfère, plutôt, étudier l'après-crise et le positionnement futur de sa Confédération dans le tissu économique national. Pour son évaluation des résultats des cinq années d'application du Code du travail, Horani a son mot à dire là-dessus : " L'expérience a prouvé que certains articles dudit Code se sont avérés inefficaces et méritent d'être révisés ". Pour ce faire, il fait appel à un "dialogue serein et structuré sur des bases solides et stables. Un dialogue direct entre le patronat et le syndicat sans intermédiation du gouvernement qui doit être juge et non pas partie". Par la même occasion, Horani a fait montre d'une grande volonté à renégocier avec les syndicats la révision des salaires mais dans le cadre des accords sectoriels. Et ce, afin de traiter le problème de l'augmentation des salaires selon la rentabilité des secteurs et leur importance dans le tissu économique national. Surtout que l'entreprise marocaine est quasiment négligée par l'Etat dans les grands chantiers du pays qui représentent un bon marché de l'emploi. Pour conclure le débat autour des six points soulevés par Ahmed Zaidi, le président de la CGEM a déclaré, honnêtement, que son département a enregistré un taux élevé d'abstention de l'action associative. Ce qui induit à une autre question plus importante : "Est-ce que la CGEM est capable d'assurer toute seule l'encadrement du tissu entrepreneurial du pays ? ".
Après avoir fait le tour des questions primordiales qui englobent, aux yeux du Groupe socialiste et de la CGEM, les attentes des entreprises du projet de loi 2011, Horani a résumé ses remarques sur ladite loi autour de trois axes : l'exposition de la problématique des finances publiques, l'instauration de la méthodologie de travail à moyen et long termes et enfin, la confirmation des engagements responsables du secteur privé.