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Ce communiqué du bureau exécutif de la CDT informe les membres de la Centrale ainsi que les délégués de la Mutuelle générale du personnel des administrations publiques (MGPAP) que Mohamed El Faraa n’est plus cautionné par la CDT. De ce fait, a ajouté ledit communiqué, il n’a nullement le droit d’exploiter le nom du syndicat ou de parler en son nom.
Pour l’application immédiate de sa décision, le bureau exécutif de la CDT a lancé un appel à l’ensemble des délégués, particulièrement affiliés à la Centrale, les exhortant à rompre tout contact avec Mohamed El Faraa et ceux qui sont dans son giron.
La CDT qui soutenait, par le passé, le président de la Mutuelle, était secouée en décembre dernier et partagée sur le cas de Mohamed El Fraa après que 11 membres CDT de la Mutuelle avaient indiqué, via un communiqué, qu’ils avaient pris leurs distances vis-à-vis de ce dossier relatif à cette personne et à ses manœuvres douteuses. Ils avaient annoncé de ce fait moment que leur position est justifiée, et ce dans le but de préserver les valeurs de la Confédération, d’adhérer à un projet sociétal visant à défendre les intérêts et les acquis de la classe ouvrière et la volonté commune de faire face au clientélisme, et aux intérêts personnels, et de sauvegarder la crédibilité de la Confédération.
Mais avec le dernier communiqué du bureau exécutif de la CDT, la position de la centrale est claire et traduit l’unanimité de tous ses militants quant à ce dossier qui n’a que trop duré.
A noter que les syndicats CDT, FDT, UMT, UNTM et ODT ont intenté un procès à Mohamed El Faraa sur la légitimité de sa candidature aux élections des délégués des Finances de la MGPAP au cours desquelles il a essuyé avec ses consorts une cuisante défaite.
D’un autre côté, toujours en décembre 2008, les autres composantes représentées par toutes les centrales syndicales notamment la FDT, l’ODT, l’UNTM, l’UMT, ont publié un communiqué dans lequel elles avaient relevé de nombreuses irrégularités juridiques, financières, de gestion, de violations et d’infractions, commises par El Faraa, en violation des principaux textes juridiques et réglementaires tels que prévus par le Dahir régissant la Mutuelle.
La goutte qui a fait déborder le vase, c’est son entêtement à déposer sa candidature pour faire partie des membres du Conseil administratif de la Mutuelle générale. Acte illégal, puisque non conforme aux textes juridiques et réglementaires prévus par le Dahir régissant la Mutuelle. Pourtant, l’article 10, paragraphes 1 et 4, du Dahir de 1963 sur la Mutualité est clair : ne peut se présenter au Conseil d’administration que les délégués participants élus qui seront les interlocuteurs des adhérents des 13 régions du Royaume avec les l’Administration. L’article cité est clair également pour tout membre adhérent de la Mutuelle qui veut assister aux travaux de l’assemblée, mais en tant qu’observateur et n’a nullement le droit d’intervenir, de débattre et de voter.