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C’est ce qui ressort de la conférence de presse tenue mercredi à Casablanca par Bank Al-Maghrib et le Conseil déontologique des valeurs mobilières. Hassan Boulaknadel, directeur général du CDVM, a certes eu beau expliquer les raisons de ce désastre et dégager ainsi la responsabilité du gendarme de la Bourse dans cette affaire, beaucoup d’ombres continuent à planer sur ce dossier.
Selon lui, «Bank Al Maghrib et le CDVM ont donné toutes les chances à cet opérateur pour garantir la continuation de l’exploitation de cette entreprise et aussi pour qu’elle soit reprise par des partenaires externes, nationaux ou étrangers, afin de sauvegarder les emplois et de préserver les intérêts des minoritaires cotés en Bourse.
«Il y avait eu tout un travail de proximité qui a duré tout au long de ces cinq dernières années, et le CDVM a accordé suffisamment de temps à Diac Salaf pour qu’elle régularise sa situation. Seulement, ces approches n’ont pas abouti et la société se trouve aujourd’hui dans une situation irréversible», a souligné M. Boulaknadal.
Dans ce même cadre, Aderrahim Bouazza, responsable de la direction de la supervision bancaire au sein de BAM, a expliqué qu’«il y avait des projets de reprises véridiques et sérieux qui se sont succédé mais qui n’ont pas abouti». « Malheureusement jusqu’à fin février dernier, il n’y avait eu aucun élément probant et matériel d’un processus qui puisse enclencher une éventuelle reprise de cette société, d’où la décision de la Banque centrale de lui retirer son agrément », a-t-il poursuivi.
Les actions de Diac Salaf sont néanmoins toujours en transaction sur le marché du fait que la décision n’a pas encore pas été publiée au Bulletin officiel. Une fois cette opération consommée, «le CDVM demandera à la société gestionnaire de prononcer la radiation des titres de Diac Salaf de la cote», a-t-il expliqué.
Mohammed Taleb
Suite page 4Interrogé sur le sort des actionnaires minoritaires, le DG du CDVM a éludé en expliquant qu’ils ne sont pas nombreux dans un premier temps. Puis sous la pression des journalistes, il a fini par avouer qu’il y a «quelque 600 petits porteurs au niveau de la Bourse de Casablanca », et que la valeur globale de leur mise s’élève à 17 millions de dirhams sur la base du dernier cours coté.
A ce propos, il a déclaré avoir «constaté que la règle du capital minimum n’a pas été respectée » en expliquant que, selon la loi 34-03 et «après avertissement, on peut aller à la commission de discipline des établissements de crédit, voire la mise sous administration provisoire pour évaluer la situation et voir si la société peut continuer son activité ou si elle doit faire l’objet d’une liquidation». Diac Salaf est passée par toutes ces étapes, conformément à la loi, a-t-il souligné avant de préciser que «ce n’est pas la première fois que BAM retire des agréments. Or pour cette dernière, il s’agit d’un cas particulier puisqu’elle est cotée en Bourse».
Interrogé sur le sort des actionnaires minoritaires, le DG du CDVM a éludé en expliquant qu’ils ne sont pas nombreux dans un premier temps. Puis sous la pression des journalistes, il a fini par avouer qu’il y a «quelque 600 petits porteurs au niveau de la Bourse de Casablanca », et que la valeur globale de leur mise s’élève à 17 millions de dirhams sur la base du dernier cours coté.
A ce propos, il a déclaré avoir «constaté que la règle du capital minimum n’a pas été respectée » en expliquant que, selon la loi 34-03 et «après avertissement, on peut aller à la commission de discipline des établissements de crédit, voire la mise sous administration provisoire pour évaluer la situation et voir si la société peut continuer son activité ou si elle doit faire l'objet d'une liquidation». Diac Salaf est passée par toutes ces étapes, conformément à la loi, a-t-il souligné avant de préciser que «ce n'est pas la première fois que BAM retire des agréments. Or pour cette dernière, il s'agit d'un cas particulier puisqu'elle est cotée en Bourse».