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Faute de nouvelle réaction de soutien de la part des autorités de Pékin, les investisseurs ont continué de se délester de leurs titres au lendemain d'un "lundi noir" qui s'est propagé de la Bourse de Shanghai aux autres principales places financières de la planète. L'indice composite de la Bourse de Shanghai a chuté de 7,63%, cédant 244,76 points pour clôturer à 2.965,15 points, son plus bas niveau depuis décembre 2014.
L'indice CSI300 des principales entreprises cotées à Shanghai et Shenzhen a, quant à lui, abandonné 7,1%, soit 232,61 points, et terminé à 3.042,93 points, également son plus bas niveau depuis décembre 2014. La totalité des futures sur indices ont plongé de 10%, atteignant la limite autorisée de fluctuation pour le deuxième jour consécutif, ce qui augure de sombres séances dans les prochains jours.
Les principaux indices des marchés chinois accusent un recul d'environ 20% depuis le début du mois et, sauf rebond marqué dans les prochains jours, s'orientent vers leur pire performance mensuelle en six ans.
Les autorités chinoises sont restées muettes, alors que les investisseurs espéraient une réaction rapide et de nouvelles mesures de soutien aux marchés. L'absence d'éditoriaux à la tonalité rassurante dans les journaux officiels laisse à penser que Pékin n'a pas l'intention d'intervenir pour soutenir les cours. La Bourse de Tokyo a elle aussi clôturé mardi en net recul. Si la glissade s'est poursuivie en Chine et à Tokyo, les autres grandes places financières asiatiques sont repassées dans le vert, imitées ensuite par les Bourses européennes. La Bourse de Hong Kong a grappillé 0,72%, celle de Taiwan a bondi de 3,58%, tandis qu'à Séoul et Singapour, les marchés ont terminé sur des gains de 0,92% et 1,41%, respectivement.
Dans une note, la Banque américaine d'investissement Goldman Sachs estime que la chute des cours des matières premières observée sur l'année écoulée de même que les faiblesses récentes de l'économie et de la monnaie en Chine et sur d'autres marchés émergents ne feront pas basculer l'économie mondiale dans la récession.
"La panique en cours est pour l'essentiel 'made in China'. Les dernières statistiques sur les autres économies majeures ont été généralement bonnes et il n'y a pas grand-chose pour justifier la crainte d'un ralentissement mondial majeur", écrivent pour leur part les économistes de Capital Economics. "Les dernières données macroéconomiques en Chine suggèrent que la croissance reste léthargique, mais elles ne sont pas faibles au point de justifier les craintes d'un atterrissage brutal", ajoutent-ils.