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C’est Abdelilah Dahmane, secrétaire général de l’Union nationale des fonctionnaires de l’enseignement affiliée au syndicat du PJD, à savoir l’Union nationale du travail du Maroc (UNTM), qui s’est chargé de cette attaque lors de la réunion tenue la fin de la semaine dernière. Certes, le dirigeant dudit syndicat a voulu se démarquer lors de cette réunion avec des enseignants de Tiznit, du gouvernement en prétendant que l’UNTM n’est pas « une annexe du PJD ». Cela ne signifie pas que le fossé s’est creusé entre l’UNTM et le PJD, mais révèle, au contraire, une répartition des rôles entre le parti et son bras syndical qui défend, les soi-disant intérêts des enseignants.
Dahmane a ainsi lancé une série de critiques contre le département de l’enseignement dirigé par l’Istiqlalien, Mohamed El Ouafa.
Un communiqué publié récemment par l’UNFE a vivement critiqué le département d’El Ouafa et mis en garde le ministre contre les « décisions unilatérales » sans tenir compte des «remarques des partenaires sociaux ».
« Le PJD contrôle le syndicat et ce dernier ne peut agir qu’en suivant les directives du parti », nous a précisé, à cet égard, une source syndicale bien informée. D’après elle, la lecture de la position du syndicat du PJD ne peut se faire sans la situer dans son véritable contexte. Cette position a un triple but. Primo : elle a une finalité électoraliste à l’approche des scrutins programmés. Deuxio, en s’en prenant au ministre de l’Enseignement, le syndicat vise l’Istiqlal et son leader, Hamid Chabat, qui n’a cessé, depuis son élection à la tête du parti, d’étriller le gouvernement Benkirane et la prestation des ministres pjdistes. Tertio : le syndicat ne veut pas couper le cordon ombilical avec sa base qui s’est indignée des décisions du ministre surtout celle de ponctionner les salaires des grévistes. «C’est une tentative timide de la part du syndicat du PJD pour calmer les enseignants. La preuve : lorsque des ministres avaient pris des décisions antisociales, ce syndicat était resté muet et n’avait pas protesté le moins du monde», conclut cette source syndicale.