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Les leaders des quatre partis se sont réunis ce samedi et ont diffusé un communiqué dans lequel ils critiquent les irrégularités qui ont entaché les élections communales et régionales tenues vendredi dernier.
Suite à cela, les partis de l’opposition ont décidé d’écarter définitivement toute alliance menée par le PJD lors de la formation des conseils des arrondissements, des conseils des villes et des conseils régionaux.
Ils ont, par ailleurs, recommendé aux élus de leurs partis de veiller à respecter scrupuleusement cet engagement «en réponse à ces pratiques (irrégularités) qui constituent un massacre de la démocratie et consacrent la falsification des élections».
Selon le communiqué, les partis de l’opposition «condamnent les pratiques dangereuses qui ont marqué cette échéance et le jour des élections » avant d’ajouter que «le gouvernement n’était pas apte à assumer ses responsabilités quant à l’organisation d’élections transparentes».
Les partis de l’opposition se sont solidarisés avec les citoyens «dont les noms ne figuraient pas sur les listes électorales ainsi qu'avec ceux dont les noms ont été radiés à cause du laisser-aller et des manipulations ayant marqué l'action du gouvernement dans ce domaine ».
Le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar, avait mis en garde depuis des mois contre la méthode adoptée par le gouvernement pour la préparation des élections communales et régionales. «Nous avons prévenu le gouvernement de la nécessité de créer une commission nationale de supervision des élections. Il y a eu de graves irrégularités dont nous faisons endosser la responsabilité au gouvernement qui a été incapable de gérer ce processus électoral», a affirmé le Premier secrétaire après l’annonce des premiers résultats.
Les déclarations du leader du PAM, Mustapha Bakkoury, sont sur la même longueur d’onde en affirmant que les élections de vendredi ont été entachées d’«irrégularités dans toutes les régions».
Le dirigeant du PI, Hamid Chabat a ouvertement critiqué le gouvernement Benkirane qu’il a accusé « d’avoir faussé le jeu démocratique». Et de souligner : «Aujourd'hui, c'est la démocratie qui a perdu. La fraude à Fès était grande. Les autorités ont soutenu le parti au pouvoir. C'est un scandale. Nous avons saisi le parquet local».
Il a, par ailleurs, critiqué le fait que le ministère de l’Intérieur ait annoncé la veille des élections que le vote sera effectué uniquement sur la base de la carte d’identité nationale au lieu de la carte d’électeur. Selon le leader du PI, cette décision a perturbé l’opération électorale, car nombre de personnes ont été surprises le jour des élections de ne pas retrouver leurs noms sur les listes électorales.