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Khalil est un cadre supérieur sahraoui qui, après l’obtention d’une panoplie de diplômes dans différentes universités européennes, cubaines ou autres, a préféré, malgré les opportunités offertes, rejoindre les siens dans les camps de Tindouf. Tout de suite remarqué par le chef du Polisario pour son intelligence, sa conscience professionnelle et son intégrité, ce dernier l’a désigné au poste de conseiller. Khalil a eu pour mission la mise sur pied d’une cellule chargée des droits de l’Homme. Cette cellule, il ne fallait pas seulement la créer, mais il fallait, du point de vue de l’intègre Khalil, la rendre opérationnelle. Ce qui était loin d’être du goût de Mohamed Abdelaziz et de ses parrains de la DRS qui voulaient une entité fictive et caduque. Chose à laquelle il s’est opposé. La réaction des services de renseignements algériens ne s’est pas fait attendre, car ce nouveau venu a mis à nu les nombreuses violations des droits humains perpétrées par Mohamed Abdelaziz et ses milices sur ordre du DRS. Par conséquent, il fallait le faire taire. Pour ce faire, Khalil était invité à donner une conférence dans une université de la capitale algérienne. C’était le scénario imaginé pour le kidnapper. Rachid, le fils de Khalil, par le pur des hasards, a découvert, grâce à des informations d’un gradé algérien, que son père était gardé au secret, quelque part, dans une caserne algérienne.
Les investigations que Rachid avait entreprises n’avaient rien donné. Ses démarches auprès des dirigeants du Polisario et les nombreuses promesses que ces derniers lui ont faites sont restées sans suite.
Mohamed Khaddad, coordinateur du Polisario avec la Minurso, en réponse à une question posée par certaines organisations humanitaires dont HRW, aurait même nié l’existence de ce cas, affirmant qu’il en ignore l’existence.
L’Algérie embarrassée par la résurgence d’une disparition forcée
Les membres de sa famille ont dénoncé cette disparition, en en faisant porter l’entière responsabilité à la direction du Polisario.
«Nous demandons que la justice soit rétablie», a déclaré samedi dernier, à Europa Press, Rachid Khalil, fils du disparu Ahmed Khalil, dont six frères sont emprisonnés dans les camps de Tindouf en Algérie.
Résidant à San Sebastian (Espagne), ce dernier a porté plainte auprès du Groupe de travail de l’ONU sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDFI). Il a en même temps appelé les ONG internationales des droits de l’Homme, à faire pression sur Alger, « pour prévenir le risque de liquidation physique » de son père, un sort réservé à tout opposant au Polisario.
De même source, on a assuré qu'un guet-apens était préparé pour son enlèvement loin des regards, à un moment où il était censé donner des conférences sur les droits de l'Homme dans des établissements universitaires d'Alger.
Ce rocambolesque enlèvement aurait été motivé par son intention de dénoncer les violations des droits de l'Homme perpétrées par les services secrets algériens et leurs complices du Polisario, a expliqué FORSATIN. « Les dirigeants des séparatistes, ajoute l'ONG, redoutaient les déplacements à l'intérieur de l'Algérie et font tout pour les éviter".
Pour sa part, la Ligue des défenseurs des droits de l'Homme au Sahara, avait, à plusieurs reprises, exhorté la communauté internationale à agir en vue de dévoiler le sort d'Ahmed Khalil, kidnappé dans de mystérieuses circonstances en Algérie.
L'organisation a notamment condamné le silence suspect nourri sur le dossier de M. Khalil dont le cas s'ajoute à celui de dizaines d'autres personnes qui ont subi le même sort dans les camps de Tindouf.