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En effet, emprunter la voie publique est devenu une mésaventure et relève d'un parcours du combattant. On ne peut faire cent mètres sans être obligé de changer de direction. L'occupation illégale du domaine public a pris des proportions alarmantes sans que les services concernés par la lutte contre ces agissements illégaux s’en rendent compte. Dans les centres-villes, les quartiers populaires, les boulevards, entre autres, les trottoirs sont littéralement investis, soit par les tables de cafés, les marchandises des commerces, ou des marchands ambulants. La circulation sur les trottoirs devient donc une difficulté quotidienne et les piétons souffrent le martyre pour se frayer un chemin dans ces espaces encombrants.
A l’instar des autres villes, Essaouira ne déroge pas à cette règle. Occupation démesurée de l’espace public, interdiction illégale et abusive de stationnement, installation arbitraire de barrières en béton armé, invasion des marchands ambulants, circulation perturbée et artères bloquées … des problèmes qui frappent de plein fouet le boulevard El Massira, principale artère commerciale de Mogador.
Malgré les mesures prises par le conseil communal pour juguler le phénomène de l’occupation de l’espace public qui dérange à plus d’un titre, le cas ne cesse, malheureusement, de s’amplifier dans tous les quartiers de la ville, Boulevard El Massira surtout. Les marchandises débordent les trottoirs voire la chaussée sans la moindre gêne ! Ici, on ne se contente plus de grignoter quelques mètres, pire encore : les commerçants squattent la chaussée et y entassent leurs marchandises.
« Comme vous pouvez le constater, de nombreux commerçants refusent toujours de rompre avec ces pratiques à la fois illégales et provocantes. Ils n’ont ni l’autorisation d’occuper le trottoir ni le droit de squatter les lieux de stationnement des voitures. Cela prouve qu’ils sont suffisamment « couverts » pour oser s’adonner à ces pratiques», regrette un commerçant au boulevard El Massira.
Depuis que Libé a évoqué ce phénomène, et suite aux campagnes menées par les autorités locales, certains commerçants ont visiblement rompu avec cette pratique, alors que d’autres persistent et signent.
Dans la ruelle avoisinant le siège du CIH, certains citoyens se sont approprié l’espace public et y ont étrangement installé des barrières en béton armé.
«Ici on se substitue librement au conseil communal censé prendre en charge ce dossier. Les services compétents doivent réprimer ce genre de comportements inciviques. Comment peut-on tolérer l’installation de barrières sur un passage public depuis plusieurs mois maintenant ? Qui couvre ces gens ?», s’indigne un automobiliste à Essaouira.
Quant aux marchands ambulants, et malgré les efforts des autorités locales, ils continuent à semer l’anarchie et à différents moments de la journée dans certains points. Nombre de passages, le principal surtout, sont des fois bloqués au point de perturber la circulation.