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Le Royaume a fait ce choix qui vise non seulement à maintenir des liens profonds avec les pays africains ou à assurer un meilleur équilibre dans ses relations avec les économies industrielles, mais aussi à faire du développement de l'Afrique, qui souffre de déficits malgré l'abondance de ressources, un travail participatif et un effort collectif, a-t-elle insisté.
Madiha Khayr s’exprimait dans le cadre d’une réunion de la Commission économique de l’Union parlementaire africaine (UPA) tenue dans le sillage des assises de l’Union qui se tiennent à Abidjan du 11 au 15 décembre à l’initiative de l’UPA en partenariat avec l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire.
Elle a rappelé à cette occasion qu’au niveau du renforcement de l'ouverture commerciale, et à l'initiative de SM le Roi Mohammed VI, le Royaume du Maroc a pris l'initiative d'exonérer totalement 34 pays africains les moins avancés des droits d'importation pour certains produits de base originaires de ces pays, et ce depuis le 1er janvier 2001, contribuant ainsi à renforcer l'intégration commerciale.
En outre, le Maroc offre à tous ses partenaires africains la possibilité de profiter des accords commerciaux préférentiels qu'il a conclus au fil des années, que ce soit au niveau bilatéral, régional ou mondial, a-t-elle ajouté tout en mettant en exergue l’intérêt qu’accorde le Royaume à la coopération régionale, notamment avec les pays de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Centrale.
En matière d'encouragement des investissements à destination et en provenance de l'Afrique, a dit la députée marocaine, le Royaume a tissé un large réseau d'accords internationaux pour protéger et promouvoir les investissements à caractère bilatéral et régional, s'élevant à 89 accords d'investissement, dont 65 accords bilatéraux et quatre accords régionaux.
Elle a relevé dans ce sens que le Maroc occupe la deuxième place en Afrique en termes de nombre d'accords signés avec des pays africains amis, alors qu'il est considéré comme le premier investisseur africain dans le continent africain. Les investissements marocains en Afrique, qui englobent plusieurs domaines, s'accompagnent, a-t-elle tenu à souligner, du transfert de l'expertise marocaine comme contribution constructive au développement économique et social du continent.
Elle a aussi mis l’accent sur la présence croissante des entreprises marocaines en Afrique, non seulement comme preuve d'un réel engagement en faveur du renforcement du tissu économique des pays du continent, mais aussi pour montrer que les économies africaines disposent d'un potentiel de croissance certain.
Notant que l’Afrique est devenu, grâce à ces richesses, un continent au potentiel de croissance prometteur, elle a précisé que le Maroc accorde une grande importance au développement de ses relations avec son entourage africain, et ce choix stratégique a pris sous le règne de SM le Roi Mohammed VI une dimension unique qui s'inscrit dans le cadre d'une vision à moyen et long termes visant à donner un nouveau souffle aux relations de coopération Sud-Sud.
Ces relations doivent être fondées sur l'efficacité, l'efficience et la crédibilité pour que les peuples africains puissent bénéficier des richesses du continent, a estimé Madiha Khayr, ajoutant que cette vision s’est traduite sur le terrain par la conclusion par le Maroc, à l’occasion des visites Royales dans les pays du continent, d'un grand nombre d'accords de coopération bilatéraux qui concernent principalement la promotion et la protection réciproque des investissements, la non-double imposition et la réduction ou la suppression des droits d'importation.
Soulignant l’importance pour l’Afrique de compter sur elle-même avant tout pour réaliser les aspirations de ses peuples au progrès et au développement, elle a indiqué que depuis des décennies, et conformément à son ferme engagement en faveur de l’intégration régionale africaine, le Maroc, sous la conduite sage de SM le Roi Mohammed VI, œuvre avec ses partenaires africains pour le lancement d’un grand nombre de projets structurants à même de réaliser les mutations escomptées et favoriser un changement majeur dans les conditions de vie de millions de personnes.
Dans son intervention, Madiha Khayr n’a pas manqué de rappeler les excellentes relations d’amitié qui existent entre le Maroc et la Côte d’Ivoire, affirmant que les deux pays livrent un modèle réussi à tous égards dans le domaine de la coopération Sud-Sud, bénéfique aux deux parties et basée sur le principe gagnant-gagnant. La délégation marocaine prenant part aux assises de l’Union parlementaire africaine (UPA) à Abidjan est conduite par le conseiller Elgarch Khalihana, coordinateur du groupe de la Confédération démocratique du travail à la Chambre des conseillers et membre du Comité exécutif de l’UPA.
Elle comprend des membres de la Chambre des représentants, à savoir Zineb Simou et Hatim Benrkia (Rassemblement national des indépendants), Nadia Bouzendoufa (Authenticité et modernité), Madiha Khayr et Abdelilah Mhadi (Groupe de l’Union et de l’égalitarisme) et Cherkaoui Znaydi (Groupe socialiste).