L’insuffisance des liquidités bancaires s’est réduite au premier trimestre

Le Maroc doit faire face à un important manque de liquidités pour le reste de 2013. En effet, d’après le rapport sur la politique monétaire de Bank Al Maghrib, cette insuffisance de liquidité bancaire s’est impalpablement réduite, passant de 64,1 milliards de dirhams (MMDH) au cours du quatrième trimestre de 2012 à 63,7 MMDH au premier trimestre de 2013 ;
 Cette légère «résorption» est attribuée à des opérations sur les avoirs extérieurs, explique la Banque centrale, précisant que les opérations en devises ont induit une injection de liquidités de 2,6 MMDH du fait de la différence entre les cessions de billets de banque étrangers qui ont atteint 5 MMDH et les achats de devises par les banques commerciales auprès de Bank Al-Maghrib qui se sont limités à 2,4 MMDH.
En revanche, les retraits nets de la monnaie fiduciaire ont atteint 1,3 MMDH à l’occasion des vacances scolaires, ajoute la même source. De même, les opérations du Trésor, hors interventions sur le marché monétaire, ont contribué au resserrement des conditions de liquidités de 634 millions de dirhams (MDH).
Durant le deuxième trimestre de l’année 2013, et jusqu’au 23 mai, le déficit de liquidités bancaires a enregistré un léger creusement de 900 MDH par rapport au trimestre précédent pour atteindre 64,6 MMDH en raison de l’incidence restrictive des opérations du Trésor.
En revanche, les opérations sur avoirs extérieurs ont induit une injection de liquidités de 2,4 MMDH résultant de la différence entre les cessions de billets de banque étrangers qui ont atteint 3 MMDH et les achats de devises par les banques commerciales qui se sont limités à 574 MDH. L’encours des placements du Trésor sur le marché monétaire s’est maintenu au même niveau enregistré durant le dernier trimestre de l’année écoulée, soit à près de 900 MDH en moyenne quotidienne. En vue de combler le déficit de liquidités des banques, Bank Al-Maghrib est intervenue majoritairement au moyen des opérations d’avance à 7 jours pour un montant quotidien moyen de 48,2 MMDH contre près de 50 MMDH le trimestre précédent.