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Le juge d’instruction Abdelkader Chentouf, chargé des affaires du terrorisme, a décidé de procéder à la confrontation entre Al Hindi et les autres membres du réseau au lendemain de l’Aid Al Fitr. Il s’agit en fait de huit accusés, puisque le parquet avait décidé, quelques jours après le démantèlement de cette cellule, de relaxer trois personnes, en jugeant qu’elles n’avaient aucun lien avec ce réseau.
Selon des sources policières, le Palestinien Yahya Al Hindi, âgé de 25 ans qui a été auditionné pour la première fois le 23 août dernier en compagnie des autres membres de la présumée cellule terroriste, avait avoué devant la police judiciaire qu’il avait appris tant au Pakistan qu’en Afghanistan le maniement des armes et la fabrication d’explosifs. Et d’ajouter qu’il avait également reconnu devant Abdelkader Chentouf, au cours des enquêtes préliminaires et approfondies, toutes les charges retenues contre lui.
Certaines sources font état d’une tentative de demande de grâce qui aurait été formulée par l’accusé, mais il est peu probable qu’elle aboutisse vu la gravité de ses actes.
Les huit membres de ce réseau adeptes de pensée takfiri-jihadiste sont accusés de vouloir porter gravement atteinte à l’ordre public par la terreur et la violence.
Pour rappel, le démantèlement de ce réseau qui s'inscrit dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme intervenait juste après un acte similaire, en avril, qui avait permis de mettre sous les verrous 24 personnes présentées comme partisans de la nébuleuse Al Qaïda qui «s’apprêterait à perpétrer des crimes et des actes de sabotage à l’encontre des services de sécurité et d’intérêts au Maroc».