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Greffiers en grève
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Un homme arrêté après avoir brisé des vitres de l'ambassade du Maroc en Suède
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La délégation marocaine réitère les quatre fondamentaux de la position du Royaume au sujet du Sahara marocain, tels que définis par Sa Majesté le Roi
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Droit d'accès à l'information: Débat institutionnel pour la révision du cadre juridique
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Le Maroc participe au Caire à une réunion sur le traitement médiatique des questions environnementales
L’état de santé de celui qui a soutenu, il y a juste quelques mois, son doctorat en littérature arabe, est en détérioration avancée. Au cours des derniers jours, il a été évacué, à maintes reprises, à l’hôpital Ghassani. Un comité de soutien a été constitué pour alerter les responsables et faire en sorte de préserver la vie de ce jeune handicapé. En vain. Aucune instance responsable ne veut entendre ce comité, du moins mettre fin à ce calvaire une fois pour toutes. Que de tergiversations administratives du genre «sir hatta tji»!
A 39 ans, celui qui est né avec un handicap chronique et à deux ans était déjà orphelin de mère, risque sa vie pour deux principales doléances. La première concerne le logement, car sa maison, située au quartier Lido, va dans quelques semaines être démolie. Il n’est pas non plus enregistré sur les listes de personnes à indemniser et reloger. La seconde requête consiste à lui trouver un emploi qui lui permettra de vivre dignement.
Son cas a suscité une grande sympathie. Une caravane de solidairté lui avait rendu visite dimanche dernier, composée de nombre d’acteurs venus de toutes les villes du Maroc.
Ce n’est pas la première fois, car Outnil est l’exemple du sacrifice et du défi. L’amphithéâtre qui allait abriter sa soutenance était archicombre, comme jamais auparavant. C’est sa bataille pour la dignité, comme il aime à le répéter. Originaire de Tiznit, Outnil n’a ni parents, ni famille pour le prendre en charge. Seul un emploi le rétablira dans sa dignité et sa citoyenneté pleine et entière.