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En l’occasion, il a affirmé que l’USFP était conscient depuis les années 70 que les hommes d’affaires et les notables appartiennent à un groupe d’intérêt qui essaie par tous les moyens d’influer sur le pouvoir de décision, rappelant que sa mainmise a été perceptible au sein même du Parlement. Aussi a-t-il exhorté certains participants à consulter l’histoire pour se rappeler comment eux-mêmes ont été créés d’abord comme groupes parlementaires puis comme partis politiques.
Il a rappelé dans ce sens que, de par le passé, le Parlement ajournait ses propres séances pour permettre que la constitution des groupes parlementaires réponde à des objectifs précis.
Tous ceux qui évoquent la mainmise dans leurs discours sont tenus d’être clairs et francs et ceux qui s’inscrivent en faux contre la domination doivent avoir la capacité de concevoir et de mettre en place des règles juridiques et ces mécanismes à même d’y mettre fin. Il a rappelé que le concept de domination et de mainmise a été débattu par les Ittihadis lors du 4ème Congrès de l’USFP tenu durant les années 80. L’un des documents de ce congrès, a expliqué Driss Lachguar, avait soutenu que l’Etat passait d’une étape de despotisme, d’injustice et de coercition à une étape plus subtile en essayant d’influer sur le pouvoir de décision politique.
Le dirigeant ittihadi a également critiqué l’absence de tout dialogue sur le système électoral avec le gouvernement, tout en affirmant que ce dialogue ne vise pas la réforme, mais qu’il est basé sur des concepts anticonstitutionnels et anti-institutionnels, des concepts qui sont aux antipodes de la culture visant à institutionnaliser la vie politique à laquelle l’USFP aspire à travers l’opérationnalisation de la Constitution. Il a, en substance, considéré que le discours mettant l’accent sur «la confiance», «les concessions» ne saurait faire avancer le processus électoral au Maroc, et qu’au lieu de parler de ces concepts, les forces politiques devraient s’asseoir autour de la même table pour négocier la mise sur pied de règles juridiques idoines.
Le Premier secrétaire de l’USFP a, par ailleurs, affirmé que son parti avait détaillé ses revendications dans un mémorandum adressé au chef du gouvernement et aux secrétaires généraux des partis politiques. Ce document concerne notamment l’opération électorale et la question de la représentativité des femmes au sein de l’institution parlementaire soulignant que l’USFP tient à sa proposition visant à hisser cette représentative au tiers en prévision de l’instauration de la parité.
Il a également mis en garde contre la volonté de certains de transformer ce genre de réunions en dialogue de sourds en usant du chantage.
Mais la question qui a suscité la polémique est celle concernant la décision du ministère de l’Intérieur d’ouvrir un nouveau délai jusqu’au 8 août pour présenter les nouvelles demandes d’inscription et de transfert d’inscription sur les listes électorales générales.
Cette donne a provoqué un tollé notamment à l’USFP qui a exhorté le gouvernement à rectifier le tir en purgeant les listes électorales des effets de toutes les opérations douteuses. Pour le dirigeant ittihadi, le rôle des partis politiques se limite à la sensibilisation des citoyens et notamment des jeunes à s’inscrire sur les listes électorales et non à jouer le rôle des moqadems, des chioukhs et des caïds en exerçant leur tutelle sur les citoyens et en les inscrivant de manière inadmissible sur ces listes. Selon lui, l’inscription est un droit personnel exercé par les citoyens directement ou à travers le portail électronique du ministère concerné. Pis encore, il a révélé que des inscriptions sur les listes électorales ont été opérées via des ordinateurs du ministère des Habous et des Affaires islamique, ou à travers des IP appartenant à l’Entraide nationale ou à des écoles coraniques.