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Les trois Ittihadis l’affirment haut et fort : ils ne sont pas en rupture de ban. Ils ont tout simplement choisi de prendre leur liberté de parole et d’action pour réfléchir à un projet politique d’avenir au centre duquel les valeurs autres que mercantiles et opportunistes occuperaient toute la place. Leur démarche, affirment-ils, se situe « à l’intérieur de l’USFP et dans ses institutions telles qu’elles sont ». Et s’ils ne participent plus aux travaux du Bureau politique, les trois dirigeants seront présents aux sessions du conseil national et dans les différentes structures du parti (Chabiba, secrétariats régionaux…) tout en allant à la rencontre de militants dans les régions.
Question : la démarche des trois Usfpéistes est-elle un coup d’épée dans l’eau ? Larbi Ajjoul s’en défend. « En fait, notre préoccupation réside dans les acquis démocratiques et l’évolution politique du pays. Nous faisons appel aux consciences pour sauvegarder ces acquis et renforcer les acquis. Les libertés et les droits ne sont garantis que s’ils sont appuyés par des institutions crédibles et pérennes. Il est de notre devoir d’apporter notre contribution et d’assumer nos responsabilités face à la dégradation de la situation politique. Notre initiative n’est dirigée contre personne, nous l’assumons pour le parti ».
La crise du politique est au centre de la réflexion des trois Usfpéistes. La crédibilité du projet démocratique est aujourd’hui en jeu. « L’opinion publique nous a envoyé des signaux en 2007 et en 2009. On ne peut pas faire comme si les élections n’ont pas eu lieu ! Il faut bien l’admettre, le projet démocratique traverse une crise. Notre initiative est une approche pour re-crédibiliser le projet démocratique », soutient Ali Bouabid.
Les consensus qui n’ont plus de sens, les décisions qui n’apportent aucune plus-value politique sont autant de points fondamentaux qui fondent la réflexion de Larbi Ajjoul, Mohamed Al Achaari et Ali Bouabid. « Le consensus ne peut plus servir d’étendard à n’importe quelle décision qui se fait sans débat politique ni contenu politique. Aujourd’hui plus que jamais, il faut donner du sens à la politique,
Entamer la réflexion sur un projet d’avenir à travers des débats publics et préparer le congrès de l’USFP qui doit avoir lieu en 2011, ce sont les priorités des auteurs de cette initiative. « Parce que la politique doit être un débat et ne plus se faire dans des clubs politiques fermés et que le prochain congrès de notre parti doit se transformer en compétition saine et naturelle d’idées et de projets».