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Dans un rapport publié vendredi, les experts du GIEC affirment que la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique “est plus certaine que jamais”, précisant que la température moyenne de la Terre devrait passer de 0,3 à 4,8 C d’ici 2100. Il est désormais “extrêmement probable” que l’influence humaine est la principale cause du réchauffement observé depuis le milieu du 20e siècle.
Ce groupe d’experts a été mis sur pied en 1988 par deux institutions de l’ONU, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) pour un meilleur suivi des risques liés au changement climatique d’origine humaine.
Concernant l’ampleur possible du réchauffement d’ici la fin du siècle, le GIEC a retenu divers scénarios possibles, sans se prononcer sur la probabilité de chacun d’entre eux.
Les experts estiment probable que la Terre se réchauffe entre 0,3 C et 4,8 C d’ici la fin du siècle, par rapport à la température moyenne de la période 1986-2005. La forte incertitude dépend en premier lieu des quantités de gaz à effet de serre qui seront émises dans l’atmosphère ces prochaines décennies. Ils s’attendent également à ce que le réchauffement climatique provoque des événements météorologiques extrêmes plus intenses, même si certains aspects ne sont pas encore tout à fait clairs. “Les vagues de chaleur vont probablement se produire plus fréquemment et durer plus longtemps. Avec le réchauffement de la Terre, nous nous attendons à voir les régions actuellement humides recevoir davantage de précipitations et les régions sèches en recevoir moins, même s’il va y avoir des exceptions”, a précisé Thomas Stocker, membre du groupe.
Les climatologues prennent désormais mieux en compte un phénomène encore insuffisamment étudié il y a six ans: l’écoulement dans les océans des glaciers côtiers du Groenland et de l’Antarctique.
Le GIEC a pour mission d’établir l’état des lieux du réchauffement pour éclairer les responsables politiques et économiques, mais ne fournit pas de recommandations en tant que telles.