-
Managem finalise la cession de la compagnie minière d'Oumejrane au profit de Purple Hedge Resources Morocco
-
Décarbonation des transports : Le Maroc accueille le Green Impact Expo & Summit 2025
-
Pêche au poulpe : Des résultats "satisfaisants" dès les premiers jours de la saison hivernale 2025
-
Sociétés cotées : L'AMMC publie les déclarations mensuelles de décembre 2024 relatives au programme de rachat
-
Position extérieure globale : Une situation nette débitrice de 785 MMDH à fin septembre 2024
Selon une étude sectorielle sur les équipementiers automobiles réalisée par l’Observatoire de l’entrepreneuriat (ODE), ce secteur est en pleine expansion du fait de sa jeunesse.
«Regroupant plus de 160 entreprises spécialisées et près de 55 000 emplois, l’industrie automobile est relativement jeune au Maroc, comparée à d’autres secteurs d’activité», indique ladite étude.
Avant l’implantation de Renault, et jusqu’à 2012, la SOMACA, créée en 1959, assemblait la quasi-totalité des voitures particulières et des utilitaires légers produits dans le pays. Les équipementiers automobiles se comptaient également sur les bouts des doigts.
En effet, l’essor qu’a connu ce secteur ces dernières années est le fruit du lancement du plan Emergence en 2005, qui a permis à plusieurs sous-traitants étrangers de s’installer au Maroc, et qui a également favorisé l’émergence de nouveaux équipementiers marocains. Cette base industrielle dont disposait le Maroc lui a permis de profiter grandement de l’arrivée de Renault.
Par la suite, celle-ci a créé tout un écosystème autour d’elle à Tanger et depuis l’inauguration de l’usine du constructeur français, les équipementiers automobiles internationaux continuent d’affluer au Maroc. Leurs confrères marocains s’y sont également faits une place.
Pendant les trois dernières années, les exportations automobiles du Royaume ont ainsi continué de croitre. En effet, et après «le pic de 53% enregistré en 2010, elles ont réalisé une hausse de près de 21% en 2011 pour atteindre 22,2 milliards, soit 13,3% des exportations globales du Royaume», indique ladite étude. Il est à signaler dans ce sens que les recettes des composants automobiles ont été de 12 milliards de dirhams (MMDH) en 2009, 18,3 MMDH en 2010, 23,4 MMDH en 2011 et de 27 MMDH en 2012, selon le ministère de l’Economie et des Finances.
L’Observatoire explique cette bonne performance, en partie, par «le positionnement du Maroc sur la gamme « entry » qui continue de faire preuve de résistance face à la crise actuelle, sachant qu’à l’échelle mondiale, ce segment génère des marges tout aussi importantes que celles réalisées par le haut de gamme.
Ces performances s’expliquent aussi par les investissements qui ont suivi le même rythme. En 2010, les investissements (hors Renault) ont atteint 7,4 milliards, réalisant une croissance annuelle moyenne de +35,9% depuis 2005. Ce qui a permis à ce secteur d’absorber de plus en plus de demandeurs d’emploi.
Il est à rappeler dans ce sens qu’entre 2009 et 2011, l’emploi dans le secteur secondaire a été tiré principalement par les composants automobiles et le projet Renault. En effet, l'industrie automobile avait créé près de 31 500 emplois sur les 70 000 postes prévus à l’horizon 2015, soit une croissance annuelle de +32%, portant le nombre total des employés du secteur à 54 589 personnes.