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En prélude à une rencontre de trois jours dans le cadre de ce congrès, des économistes de renom ont estimé que le secteur industriel présente plus d’avantages qu’aucun autre pour accélérer la croissance des économies africaines et amener les pays du continent vers l’émergence.
«La plupart des expériences de développement que le monde a connues se sont appuyées sur l’industrie qui a une capacité réelle d’absorber les innovations technologiques et de propulser la croissance. Cette capacité semble être unique pour l’industrie. On ne l’observe pas dans le domaine agricole où l’offre de terre est très limitée», a dit Amadou Aly Mbaye, président du Congrès des économistes africains.
«Si on prend le secteur des services, tout le monde sait que la productivité est très faible. Il faut maintenant voir comment faire en sorte que l’industrie soit articulée aux autres secteurs en essayant de mettre en place une base industrielle forte», a-t-il argumenté.
Pour sa part, René Nguettia Kouassi, directeur des affaires économiques de la commission de l’Union africaine (UA) a déploré la faible part de l’Afrique dans l’économie mondiale en raison d’une gouvernance qui n’a pas été favorable au développement de l’industrie.
«Notre part dans l’économie mondiale est marginale. L’Afrique a les potentialités qu’il faut pour émerger. Le secteur industriel présente d’énormes avantages, il suffit juste de pratiquer une bonne gouvernance favorable au développement de ce secteur», a-t-il dit.
L’industrie a des problèmes institutionnels, des problèmes de financement, des difficultés liées à l’environnement des affaires, des problèmes de choix que les gouvernements successifs ont opérés et qui n’étaient pas pertinents, ont relevé à ce sujet d’autres intervenants. Ces derniers ont également invité les décideurs africains à s’approprier les recommandations qui seront issues de ce conclave.
Pour rappel, le 3ème Congrès des économistes africains se tient cette année sous le thème «Industrialisation et émergence économique en Afrique».