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Toutefois, s’il est vrai que la mise en œuvre de ce mécanisme de « dédommagement » des salariés actifs en cas de perte d’emploi, enregistre encore un retard patent, puisqu’elle avait été précédemment annoncée pour janvier dernier, il n’en demeure pas moins que cette disposition a le mérite d’apporter du baume au cœur d’une certaine frange de la société. Au sujet du retard, d’après la même source à la CNSS, il est juste question de formalités et la mise en branle devra être effective au plus tard vers la fin de l’année en cours.
Quant à la partie financement, un changement du taux de cotisation de la branche sera opéré à court terme pour passer de 1% à 1,57%. Et en plus de l'apport de l'Etat (ndlr, le gouvernement avait accepté de passer de 250 à 500 millions de dirhams), il y aura une cotisation de 0,19% à la charge des salariés et 0,38% pour le patronat.
Dans la foulée, le salarié sera accompagné par l’Anapec dans sa recherche d’un nouvel emploi. En effet, la CNSS étant désignée comme guichet unique pour la réception des dossiers IPE, elle sera en charge de l’inscription automatique de l’assuré éligible à l’IPE auprès de l’Anapec, afin de l’aider à se réinsérer dans le monde du travail.
Quoi qu’il en soit, du côté de la CNSS, l’on tient à préciser qu’il ne faut surtout pas confondre, l’IPE avec une allocation chômage!
Il s’agit, précise-t-on, comme l’explicite si bien leur slogan générique «Une main tendue pour mieux se relever», d’une certaine forme de «dépannage» inédite dans le Royaume. Pour certains, cette dernière est trop modeste et pour d’autres, c’est une initiative fort louable et ambitieuse. Ce qui rappelle le fameux dicton «Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras».