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Pour permettre aux maîtres de céans du 13ème Congrès du Polisario d’arriver à leur fin, la commission chargée de l’organisation de celui-ci a décidé de proroger la durée des travaux de 48 heures.
Dans un communiqué laconique rendu public, elle a déclaré avoir décidé de repousser la clôture des travaux de ce congrès au 22 décembre.
Selon des informations en provenance de Tifariti, les dissensions et la révolte de la nouvelle garde sahraouie qui s’oppose au maintien d’Abdelaziz et de son équipe aux commandes, seraient à l’origine de mésententes qui ont justifié le report.
A rappeler qu’entre autres opposants à la politique du Polisario et au maintien d’Abdelaziz à la tête du mouvement sécessionniste, Khatt Achahid avait annoncé son intention d’entamer des négociations directes avec le Maroc pour mettre fin au calvaire des populations sahraouies dont les souffrances sont exploitées par le Polisario pour garnir les comptes bancaires de sa classe dirigeante. Idem pour le mouvement né dernièrement en Europe et qui porte le nom de Rassemblement démocratique sahraoui (RDS) pour lequel la direction du Polisario doit partir pour qu’une solution praticable et mutuellement acceptée par l’ensemble des parties soit trouvée. Dans le même camp des opposants se trouvent également plusieurs groupuscules inspirés des révolutions tunisienne et libyenne qui non seulement troublent la quiétude des dirigeants du Polisario, mais exigent des changements.
Tous ces mouvements d’opposition seraient à l’origine du choix de la zone de Tifariti pour la tenue du congrès et de la lettre confidentielle attribuée à Mohamed Louali Laakik, soi-disant directeur général de la protection des institutions au prétendu ministère de la Défense nationale, diffusée par les sites de la presse électronique mauritanienne, «memoiretjustice.org», «elweva.net» et «elbewaba.info» ordonnant à tous les responsables du mouvement séparatiste d’inciter les congressistes à voter pour la réélection du Mohamed Abdelaziz et de resserrer l’étau sur les personnes qui pourront contester cette reconduction tout en mettant en garde contre les notables et chioukhs qui pourraient perturber le bon déroulement du congrès.
Le signataire de cette lettre commence par reconnaître «la sensibilité du moment» et prendre acte des mouvements de protestation qui égrènent la vie dans les camps de Tindouf, avant de noter que «des membres de notre direction, des chioukhs et des notables, œuvrent pour aboutir à l’échec de ce congrès, en s’apprêtant à réfuter et à protester contre les résultats et les élus». Il reconnaît également que des participants «essaient de pousser des membres de notre direction à s’opposer» à la reconduction du «frère Mohamed Abdelaziz» pour le poste du secrétaire général du Polisario et pour la présidence de la pseudo-RASD avant de demander à ses sbires de «sensibiliser par tous les moyens possibles et accessibles à voter en faveur du frère président et serrer l’étau sur ceux qui s’y opposent». Mais malgré la chape de plomb qui s’est abattue sur la région de Tifariti depuis l’ouverture des travaux, les dissidences n’ont fait que s’exacerber et la lutte entre les hérauts du maintien des apparatchiks sortants à leurs postes et leurs opposants devenir de plus en plus grave. Ceci d’autant plus que la commission de candidature a décidé que le scrutin ne concernerait qu’un seul candidat, en la personne de l’inamovible Mohamed Ould Abdelaziz qui règne sur les destinées de ce mouvement fantoche depuis 1976 et qui vient également de s’offrir la présidence du soi-disant Conseil supérieur de la magistrature afin de ne plus avoir de compte à rendre à qui que ce soit s’il veut réprimer ou faire emprisonner qui il veut et peu importe la raison. Résultat de ces décisions, ce dernier a été réélu, tard dans la nuit de mardi à mercredi, pour un 11ème mandat avec un taux digne de tous les dictateurs de son acabit.