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La menace de déstabilisation et d’infiltration terroriste dans la région nord-africaine, le Sahel, de même que partout au niveau de l’ensemble du continent africain, commence à prendre forme avec les manœuvres déployées par les mollahs iraniens qui ont saisi l’occasion de l’aveuglement jusqu’au-boutiste de la junte militaire algérienne pour son projet séparatiste au Sahara marocain, chimère de l’accession iranienne par les armes à la façade atlantique, en vue de prendre pied dans l’ensemble régional nord-africain, à l’instar de ce qu’ils ont fait et continuent de faire au Moyen-Orient.
D’après le quotidien allemand « Der Tagesspiegel, Téhéran fournit aux séparatistes du polisario, par l’entremise des généraux algériens, un arsenal militaire de plus en plus consistant comportant notamment des missiles sol-air, des mortiers Hawn de type HM16 de même que des drones.
Là-dessus, le média allemand rapporte avec moult précisions que le régime des mollahs fournit également des missiles sol-air et chapeaute des formations et stages d’entraînement au profit des milices et mercenaires de l’entité séparatiste du polisario avec l’assistance agissante du Hezbollah chiite et la bénédiction manifestement bienveillante des dirigeants et services de sécurité algériens.
La publication panafricaine « La Revue Afrique », pour sa part, indique que les séparatistes du polisario avaient publié tout récemment une vidéo présentant des mercenaires de cette entité s’affairant dans des entraînements à l’usage des mortiers Hawn de type HM 16, lesquels, précise ce média, figurent dans un contrat signé avec Téhéran par les responsables algérois au profit, bien entendu, des mercenaires polisariens. En outre, dans une autre vidéo, les séparatistes présentent un drone en prétendant l’utiliser essentiellement dans des missions de reconnaissance.
Il est à rappeler, à cet égard, que c’est précisément le soutien logistique, entre autres, aux séparatistes du polisario qui a justifié la rupture par le Royaume du Maroc de ses relations diplomatiques avec l’Iran en 2018. Rabat avait affirmé être en possession de rapports précis et détaillés avec à l’appui des photos de satellites montrant des réunions en Algérie des milices polisariennes avec des éléments du Hezbollah…
D’autre part, l’on observera, comme l’ont relayé plusieurs médias au fait de ce conflit artificiel, que le Maroc avait multiplié les mises en garde aux dirigeants algériens contre ce processus d’entrisme chiite dans la région maghrébine et nord-africaine, qui échappait tant bien que mal à l’influence galopante du régime des mollahs.
Par ailleurs, l’Algérie a exprimé tout récemment «sa profonde désapprobation» à l’encontre d’une «décision» qualifiée par la diplomatie algérienne d’«inattendue» du gouvernement français se rapportant au soutien de ce dernier à l’initiative d’autonomie du Royaume du Maroc quant à la résolution du conflit artificiel autour du Sahara marocain.
Le ministère des Affaires étrangères algérien a indiqué dans un communiqué publié par l’APS que «cette décision a été communiquée officiellement aux autorités algériennes par les autorités françaises ces derniers jours ».
En fait, il s’agirait plutôt d’un avertissement de la part de Paris concernant la facilitation par les dirigeants algériens de l’infiltration iranienne dans la région, le soutien français au plan marocain d’autonomie au Sahara étant acquis depuis longtemps.
Dans cette même veine, le président algérien Abdelmajid Tebboune - chef suprême des forces armées et ministre de la Défense nationale – a accueilli à Alger le Général Michael Langley, chef du Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), dans le cadre d’une visite surprise à la tête d’une importante délégation militaire américaine.
Cette visite d’une importance cruciale, eu égard au contexte de tensions de plus en plus exaspérées par les provocations, bien qu’insignifiantes sur le plan militaro-stratégique et des relations algériennes progressivement consolidées avec les mollahs chiites iraniens se caractérise par son urgence et son importance géostratégique avérée.
Lors de cette visite, le Général Langley, accompagné de l’ambassadrice des Etats-Unis à Alger, a eu des entretiens avec le général d’armée Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée Nationale Populaire (ANP) livrant aux autorités militaires comme au pouvoir politique un message clair et limpide, à savoir : toute aide apportée par l’Iran au polisario, organisation terroriste liée au Hamas, aux Houthis et au Hezbollah libanais, est inacceptable… Il s’agit ainsi d’une mise en garde américaine sans équivoque contre toute forme d’escalade pouvant provenir du soutien iranien et algérien au polisario et à d’autres organisations terroristes au Sahel et en Afrique.
Somme toute, en voulant se faire une raison d’ancrer dans la psychologie collective des Algériens l’idée de leur fantasmagorique confrontation à « l’ennemi Maroc », les caporaux algérois ne font qu’accélérer leur chute…
Rachid Meftah