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Arrivé en grande pompe en début de saison du côté de la ville de Safi, l’ex-sélectionneur national, finaliste à la CAN tunisienne en 2004, n’a pu aller au-delà de la première moitié du championnat. Lui qui avait l’habitude d’avancer que la première année sert à former l’équipe et la seconde à jouer les premiers rôles.
Pour les dirigeants mesfiouis, cette stratégie n’est pas de leur goût et ils ont préféré mettre un terme au contrat de Badou Zaki qui devait expirer en juillet 2015, sachant que sa rémunération mensuelle est de l’ordre de 130.000 dirhams, ce qui fait de lui l’un des techniciens les mieux cotés sur la scène nationale.
Sur treize rencontres, l’Olympique de Safi n’a gagné que deux rencontres, contre six nuls et cinq défaites, scorant à 14 reprises et concédant 16 buts. Des performances en deçà des attentes de toutes les composantes du club safiot qui patauge à deux manches de la fin de la phase aller en bas du tableau, en étant 14ème avec un maigre butin de 12 unités au compteur. Soit autant de points de retard sur le leader, le Moghreb de Tétouan, l’équipe qui a disposé dimanche dernier de l’OCS, précipitant ainsi le départ de Badou Zaki. Un cadre qui, faut-il le rappeler, n’est jamais parvenu à aller jusqu’au bout de son contrat et ce, avec l’ensemble des clubs qu’il avait entraîné de par le passé.
Le rôle de pompier de service sera assuré provisoirement par l’entraîneur-adjoint Amine El Karma qui conduira l’équipe lors de ses prochaines sorties en attendant l’arrivée d’un nouvel entraîneur qui aura la lourde tâche de rectifier le tir et d’éviter au club les places de la zone rouge.
Une première moitié de championnat fatale pour bon nombre d’entraîneurs congédiés une fois les bons résultats n’ont pas suivi, ce qui est tout à fait normal dans le championnat marocain. Outre Badou Zaki, les derniers coaches à plier bagage plutôt que prévu ont été M’Hamed Fakher, privé du Mondial des clubs avec le Raja, et Fouad Sahabi, attendu au tournant depuis belle lurette du fait qu’il ne faisait pas l’unanimité à Khouribga.
Les autres clubs à avoir procédé au limogeage de leurs entraîneurs en cette phase aller sont l’Association sportive de Salé, l’AS.FAR, le Wydad de Fès, le Moghreb de Fès, la Renaissance de Berkane et le Chabab d’Al Hoceima.
Pour le moment, classement aidant, seuls les clubs qui occupent les sept premières loges conservent leurs techniciens. Il s’agit d’Aziz El Amri, leader avec le MAT, Abderrahim Taleb, deuxième avec le WAC, Abdelhak Benchikha, troisième avec le DHJ, Mustapha Madih, quatrième avec le HUSA, Hicham Dmii, cinquième avec le KACM, Abdelkhalek Louzani, sixième avec le KAC, et Jamal Sellami, septième avec le FUS.