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Selon le quotidien espagnol El Pais, ce Mellilien qui se déplace en fauteuil roulant dirige à partir de l’Espagne l’un des réseaux de recrutement des jihadistes les plus importants d’Europe.
La même source a souligné qu’au cours de l’une de ses conversations via Skype avec un terroriste français, il avait conseillé : « N’achète pas la kalachnikov à Marseille, car elle coûte 1000 euros. Achète-la en Egypte », où tout se vend à bon prix.
Selon El Pais, « les terroristes français appartenant à Al Qaïda dans la péninsule arabique, et qui ont attaqué en janvier dernier Charlie-Hebdo et les assassins de Daech qui ont tué 129 personnes à Paris, ont utilisé des armes de guerre sans que personne ne sache jusqu’à présent où ils les ont acquises. Le conseil que Mustapha Maya avait donné aux terroristes français braque les projecteurs sur Marseille, un point chaud pour les vendeurs d’armes sans scrupules et les salafistes prêts à tuer ».
Mustapha Maya Amaya, qui a été appréhendé à Mellilia le 30 mai 2014 grâce à la collaboration des services secrets marocains, a reconnu qu’il dirigeait un profil à Facebook sous le nom d’Abou Jihad et destiné à embrigader les prétendants au djihad.
« C’est le premier détenu en Espagne qui reconnaît avoir envoyé des jihadistes en Syrie, selon des sources judiciaires », a affirmé El Pais. Et la même source d’ajouter : « Premièrement, il a commencé par tout nier avant de reconnaître les faits qui lui ont été reprochés. Ce fut une surprise », a affirmé l’un des enquêteurs. La même source a souligné que ces révélations ont été faites dans le cadre d’une commission rogatoire ordonnée par les juges français, car les enquêteurs français ont découvert sur le disque dur de l’ordinateur du jihadiste français quelques éléments qui mènent directement à Mustapha Maya Amaya.
Par ailleurs, El Pais a affirmé que la police espagnole a découvert sur le même disque dur les enregistrements de plus de 25.000 conversations que Mustapha Maya Amaya avait eues avec « ses disciples » de plusieurs pays dont le Maroc, la Belgique, la France, la Tunisie, la Turquie, la Libye, le Mali, la Syrie et l’Irak.
Les enquêteurs espagnols ont passé plus d’an à analyser le contenu de ces conversations. Cette opération a été menée par la Commissariat général de l’information de la police. L’Espagne a, par ailleurs, demandé l’aide du FBI en vue de solliciter des informations auprès de Facebook, Twitter et Google.