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C'est la conclusion tirée par le Rapport de la planète vivante, le document édité tous les deux ans par le World Wildlife Fund et qui évalue notre empreinte écologique. Celle-ci est définie en mesurant la surface de terre et d'eau biologiquement productives requises pour fournir nos ressources renouvelables, en incluant l'espace qu'il faut pour que les infrastructures et la végétation absorbent le dioxyde de carbone rejeté. Et d'après le WWF, notre empreinte a doublé de taille depuis 1966, dépassant de 50% les capacités de la planète en 2007.
Autrement dit, nous utilisons des ressources comme l'eau ou les forêts plus vite qu'elles se régénèrent. Les océans commencent à s'acidifier, incapables d'absorber les taux de dioxyde rejetés par la planète. Sur 8.000 populations animales de différentes espèces dans le monde, WWF a trouvé une diminution moyenne de 30% de la population entre 1970 et 2007. Les pays riches ont «seulement» connu une perte de biodiversité de 5% entre 1970 et 2007, contre 25% pour les pays moyennement riches, et 58% pour les pays pauvres. Les gens les plus affectés par la dégradation de leurs ressources naturelles sont donc les gens qui se reposent le plus sur celles-ci, note le Time.
Le World Wildlife Fund explique être en train de rechercher une façon de stabiliser la température de la planète à moins de deux degrés Celsius au-dessus des niveaux pré-industriels tout en continuant de produire de l'énergie propre. Mais même en réduisant les émissions de CO2, nous aurions toujours besoin de deux planètes d'ici 2050 si toute la planète se nourrit comme l'Italien moyen aujourd'hui et ses 3.685 kcal et 21% de viande et produits laitiers par jour. En revanche, si la planète s'alimente comme le Malais moyen, ses 2.863 kcal et 12% de viande et produits laitiers par jour, notre empreinte écologique sera juste en dessous d'1,3 planète en 2050, affirme le rapport.