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Un soir, alors qu’elle se rendait au domicile de ses parents revenant d’une visite chez des membres de sa famille, elle fut interpellée par une patrouille de la prétendue gendarmerie du Polisario et embarquée manu militari vers une destination inconnue.
En plein désert, Babba a été violée par les cinq membres de la patrouille, après avoir été battue. S’étant évanouie pendant quelque temps, la pauvre femme reprit connaissance dans un endroit qui lui était inconnu. Un garde-chiourme lui tendit un pot contenant une eau nauséabonde. Elle s’empressa de lui demander : «Où est-ce que je suis et qu’est-ce que je fais là » ? Il lui répondit : « Tu es une traîtresse qui travaille pour l’ennemi et tu dois rester ici dans la prison de Dhaibya. Cette prison tristement célèbre, connue sous l’appellation ‘’Al-Ghar’’ (le trou), d’où peu de prisonniers sont sortis vivants.
Quelques mois plus tard, Babba se rendit compte qu’elle était enceinte et croyant que son état de future maman allait lui être salutaire, elle l’annonça à ses geôliers. Mal lui en prit, car contrairement à ce qu’elle espérait, sa grossesse était une raison supplémentaire pour l’enfoncer encore plus et l’isoler des codétenues dont elle ne tarda d’ailleurs pas d’être la risée, la qualifiant de mère du batard. Sur instruction des gendarmes qui l’avaient violée le premier soir de son interpellation et qui craignaient la divulgation de leur forfait, Babba a croupi en prison pendant les onze ans qui ont suivi son accouchement. Seule la mort est venue mettre fin à ses souffrances. Sentant sa mort proche, elle avait enregistré une vidéo, relatant cet épisode dramatique de sa vie qu’elle remit discrètement à l’un de ses cousins.
Ledit cousin réussit à faire parvenir l’enregistrement à la chaîne régionale de télévision de Laâyoune. Commentant la vidéo, le cousin de Babba accuse le chef du Polisario d’avoir orchestré les souffrances de sa cousine. Et d’ajouter : « Nous demandons l’intervention des organisations humanitaires internationales pour obtenir réparations. Le cas échéant, nous obtiendrons nos droits, avec ou sans l’aide de ces organisations ».
C’est le résumé du récit diffusé par la chaîne de Laâyoune, en cette fin d’année.