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Chapeau bas également à la femme qui a su prouver qu’elle pouvait exercer tous les métiers, jadis réservés uniquement à la gent masculine. A titre d’exemple, l’on croyait, qu’il en est des postes taillés sur mesure pour les hommes, mais finalement la réalité est toute autre : aucun travail n’est la chasse gardée de l’homme.
La femme, la mère, l’épouse, la fille, elles se méritent toutes à l’aune de tous les critères objectifs et s’affirment de manière si évidente que nulle ombre de doute n’ose s’inviter à la célébration de sa Journée.
Lorsque la femme croit en une chose, elle ne fait jamais dans la parcimonie, elle s'engage avec le cœur et la raison et n'oublie jamais, à l'heure des bilans, de rendre hommage à ses collaborateurs immédiats et lointains.
En effet, le parcours de certaines femmes en dit long donc sur leur témérité féminine face à l’adversité et de la pugnacité dont elles ont fait preuve pour batailler dans un monde d’hommes peu enclin à accepter la compétition avec l’autre genre. Elles ont su tirer leur épingle du jeu et se frayer une place de combattante dans l’arène masculine.
Et pour rappeler dans une ancienne déclaration, Hillary Clinton, candidate aux primaires du Parti démocrate pour l'élection présidentielle de 2016, le siècle écoulé «a été porteur, à tous les niveaux, de progrès extraordinaires en faveur des femmes, que ce soit sur le plan de la santé, des opportunités économiques ou politiques et autres». Et pour celles et ceux qui ont la mémoire vivace, Mme Clinton avait mis l’accent sur l'intérêt d'investir dans les femmes afin de réaliser davantage de progrès économiques, de stabilité politique, et de prospérité partout dans le monde. «Les femmes et les filles sont les moteurs de l'économie, elles sont bâtisseuses de paix et de prospérité. Investir en elles, c'est investir dans le progrès économique mondial, la stabilité politique et une prospérité accrue pour tous, partout dans le monde», avait-elle souligné à l’époque. Quoique d’aucuns soient tentés de répliquer à Madame Clinton, que tout ceci est bien beau mais qu’au Royaume du Soleil couchant, il ne s’agit que d’une toute petite minorité de femmes qui se distinguent.
Et quand bien même le Maroc aurait fait moult avancées et tout pour octroyer ses droits à la femme, cette dernière reste sous la botte de l’homme. Tout est question de mentalité en fait. S’il est vrai que la femme est bien partie pour concurrencer l’homme et ce, dans tous les domaines, il faudra cependant faire encore un petit chouiwa le pied de grue pour voir un jour l’homme céder volontiers sa place à une femme, sans la juger ni la dénigrer encore moins la prendre de haut.
Pavé dans la mare : la vie n’est ni ingénue ni rose pour la femme marocaine et sans vouloir jouer les Cassandre, le Maroc a encore du pain sur la planche au niveau de l’égalité des sexes.