-
Absence criante des représentants de la fantasmagorique république : Pantins déboussolés
-
Dysfonctionnements du système de la protection sociale, autorisations de construire en milieu rural, récurrence des coupures électriques ...
-
Hajj 1447/2026 : L'inscription électronique des candidats au pèlerinage du 13 au 24 janvier
-
Programme “Conférences scientifiques” dédié aux détenus des affaires d'extrémisme et de terrorisme
-
Le ministre palestinien des Waqf salue le rôle de premier plan de SM le Roi dans la résilience du peuple palestinien
Finalement, l'affaire a été réglée à l'amiable suite à l'intervention de la province qui avait pris en considération les droits de l'investisseur, propriétaire également du terrain objet du litige. Après deux ans, le débat autour de cette lancinante question d’atteinte au patrimoine de l’humanité reprend de plus belle. Un établissement touristique sans l'aval du ministère de la Culture suscite la colère du département de Bensalem Himmich qui se déclare prêt à aller jusqu'au bout pour mettre fin aux travaux déjà entamés sur la place Bin Al Aswar, classée par l'Unesco depuis 2001.
La position des responsables du ministère, protecteur officiel du patrimoine culturel et architectural de la ville des alizés, est on ne peut plus catégorique: les travaux d'extension de cet établissement hôtelier ne respectent pas les normes appliquées par l'organisme international en charge des sites classés. Rien que pour des bâtiments de trois niveaux censés être réalisés dans le cadre de ce projet, les constructions risquent de porter atteinte au panorama de l'ancienne médina qui ne sera plus visible à la fin des travaux. Outre le problème des matériaux et des axes du projet d'extension, le ministère de la Culture refuse de donner son aval à la construction de locaux qui ne seront pas en harmonie avec le cachet architectural de l'ancienne médina.
En effet, et après consultation des procès-verbaux des réunions de la commission de voirie, on constate clairement la position ferme du département de la Culture qui avait fait l'exception. Malheureusement, et suite au blocage de la situation, une commission extraordinaire provoquée par la wilaya de Marrakech-Tensift-El Haouz avait soumis l'autorisation au projet sans même avoir l'avis du ministère de la Culture qui n'a pas été convoqué à cette réunion. La réaction de celui-ci ne s'est pas fait attendre. Une correspondance de ce département demande l'intervention du gouverneur d’Essaouira pour arrêter les travaux d'extension déjà entrepris à proximité du bastion Bab Marrakech. Nous avons contacté la directrice de l'Agence urbaine d'Essaouira qui, dans un premier temps, avait nié toute opposition du ministère de la Culture à ce projet, avant de se raviser et de demander à consulter son service technique en charge de ce dossier.