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Le directeur du bureau d'Interpol au Maroc, Mohamed Dkhissi, qui intervenait lors de cette conférence a présenté les grandes lignes de l’approche marocaine de lutte contre le terrorisme et la radicalisation.
Dans une déclaration à la MAP au terme de cette rencontre, qui a réuni à huis clos des organisations internationales et de hauts responsables de police issus des pays africains membres d’Interpol, il a indiqué que cette stratégie globale a réussi à la fois à combattre le danger du terrorisme et à déconstruire le discours extrémiste tant au niveau national qu’international.
"Après les attentats terroristes perpétrés au Maroc en 2003, 2007 et 2011, le Royaume a adopté une stratégie multidimensionnelle pour la prévention et la lutte contre le terrorisme et la radicalisation, qui s’articule autour du volet juridique et sécuritaire, le côté religieux, l’aspect socioéconomique, le renforcement des droits de l’Homme et la promotion de la coopération internationale", a indiqué Mohamed Dkhissi, par ailleurs directeur central de la police judiciaire à la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Sur le plan juridique, le responsable a rappelé que le Maroc a renforcé son arsenal juridique à travers l’adoption de la loi 03.03 relative à la lutte contre le terrorisme et de la loi 43.05 relative au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme, ajoutant que sur le volet sécuritaire, le Royaume a renforcé le rôle des services de sécurité à travers l’adoption d’une approche anticipative axée sur l’accès à l’information, la prévention et la proactivité.
S’agissant de la restructuration du champ religieux, le Maroc a adopté une série de mesures visant notamment à lutter contre les différentes formes d'extrémisme et de radicalisation et à promouvoir les valeurs de modération et de tolérance consacrées par l'Islam, a-t-il poursuivi.
Abordant le bilan des actions entreprises par les services de sécurité dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre le terrorisme, il a fait savoir que plus de 188 cellules terroristes ont été démantelées au Maroc entre 2002 et 2018 et plus de 3.000 personnes ont été présentées devant la justice au cours de la même période.
Outre les responsables africains, cette réunion a été marquée par la participation de Hauts responsables de police des Etats-Unis, de la France, de la Russie et du Canada ainsi que des représentants de plusieurs organisations africaines et internationales, dont l’Union africaine (UA), l’Organisation de coopération policière du continent, Afripol, l’Agence européenne de police criminelle, Europol, l’Organisation internationale pour les migrations (IOM), la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) et la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC).