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La victoire de l'équipe marocaine sur son homologue irakienne ne souffre d'aucune contestation tant elle était fluide et méritée quoique ternie, dans les temps morts par l'arbitrage très moyen et approximatif du Tunisien Jamal Hamoudi qui généreusement, accordait aux hommes de Zico, un penalty sévère et inexistant à nos yeux. Qu'à cela ne tienne, cela n'enlève en rien le mérite de cette sélection que l'on a vu s'améliorer au fur et à mesure des rencontres alors que la stratégie initiale collective consistait tout d'abord à cultiver des automatismes, aujourd'hui pratiquement acquis. Manifestement, cette équipe s'est bonifiée et vu la marge de progrès, tous les espoirs sont permis.
Pour en revenir à Djeddah et à la demi-finale de mardi, les hommes de Gerets ont été dominateurs à souhait. Après un petit quart d'heure d'observation où ils furent quelque peu tatillons, ils ont vite fait de se ressaisir quand le sociétaire du FUS Oussama Gharib à la vingt-cinquième minute récupérait une balle perdue par la défense adverse et tentait sa chance de loin, d'un tir aussi efficace qu'imparable. Ce but sonnait le tocsin et on assistait alors à un déferlement offensif marocain sur la défense adverse. A la demi-heure de jeu, Yassine Salhi, encore lui serions-nous tentés de dire, passait en revue la garde irakiennne et décrochait un tir croisé qui faisait mouche. Il inscrivait ainsi, son cinquième but dans cette compétition et entretenait de plus belle, son statut de « goleador suprême» de l'Arab Cup.
Comme souvent dans ces cas en cette compétition arabe, la sélection des locaux joua à gérer son avantage. Elle le fit bien même si l'Irak se rebiffa en seconde mi-temps dans un semblant de domination. La défense marocaine en contenant au mieux son vis-à-vis démontrait qu'elle n'était pas la meilleure pour rien. On aurait pu craindre pour elle quand Kinani blessé laissait sa place à Bada, mais ce dernier à ses premières parades a vite fait de rassurer tout le monde. On regrettera cependant les quelques occasions ratées par les nôtres que l'on mettra aux pertes et profits des pêchés de la jeunesse.
Après avoir sorti du lourd en la personne de l'Irak (quatre fois champion), le plus dur reste à faire pour l'équipe nationale des locaux à savoir réussir sa première finale à cette compétition. Notre meilleur classement remonte à 2002 au Koweït (petite finale). L'équipe libyenne, tombeuse de l'Arabie Saoudite avait fait mieux en 1996 en arrachant le podium.
Vendredi, comme qui dirait, présage d'un bel augure !