-
Les bidasses d'Alger accouchent d'une ânerie de trop: Le visa pour tout Marocain désireux de se gargariser de "l'Eldorado" algérien
-
Partenariat Maroc-ONUCT. Un engagement continu pour la sécurité et la stabilité en Afrique
-
Le PM palestinien salue les efforts soutenus de Sa Majesté le Roi en faveur de la cause palestinienne
-
Mise en avant à New York de la vision de SM le Roi pour le développement de la coopération Sud-Sud
-
Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
Le 6 novembre 1975, à l’appel du Souverain, un cortège de 350.000 Marocains s’est ainsi ébranlé pour une marche qui durera plusieurs jours. « Cela correspond au nombre de naissances annuelles au Maroc, a expliqué Feu Hassan II. J’ai pensé qu’il m’était permis d’engager la moisson solennelle que Dieu nous donne pour ramener à la Patrie une terre que nous n’avons jamais oubliée» .
Le Souverain entendait ainsi libérer nos provinces sahariennes de la présence espagnole, comme l’avait promis son auguste Père au lendemain de l’Indépendance. Le 26 septembre, Feu Hassan II avait informé les gouverneurs de son projet lors d’une réunion à huis clos. Près de 700 fonctionnaires seront ensuite mis dans le secret pour suivre une formation spéciale accélérée. Ils n’apprendront la raison de cet entraînement clandestin que le 16 octobre à 18 h 30 lors du discours du Souverain révélant au monde entier son plan pour la libération de nos provinces sahariennes.
Quelques heures plus tôt, la Cour de justice de La Haye s’était prononcée sur les arguments présentés par le Royaume. Le tribunal international avait confirmé que des liens d’allégeance unissaient les tribus sahariennes au Maroc avant la conquête espagnole de 1884. Couvrant la voix des juges, des centaines de véhicules s’ébranlèrent pour acheminer vers les provinces du Sud des tonnes de matériel et de vivres nécessaires à l’opération. Trains, avions et navires participèrent au ballet logistique. Le 23 octobre, le premier convoi de marcheurs prit position à Tarfaya. Le 6 novembre au petit matin, la Marche Verte, ou opération Fath, est lancée : les 350.000 soldats de cette armée pacifique s’élancèrent dans le désert embarqués à bord de milliers de cars et de camions pour une marche, armés de leurs seuls Corans, drapeaux nationaux et portraits du Souverain pour une marche qui durera jusqu’au milieu du mois.
Le 14 novembre 1975, les accords que Madrid avait signés avec le Maroc et la Mauritanie, débouchèrent sur l’évacuation par l’Espagne de nos provinces sahariennes.
Cette marche pacifique, unique en son genre qui avait frappé les esprits à l'époque, a ainsi illustré, à jamais, la parfaite symbiose entre le génie d'un Roi militant, d'un peuple valeureux et démontré au monde entier la ferme volonté des Marocains de défendre leurs valeurs sacrées et de récupérer leur droit spolié et leur détermination à concrétiser leurs objectifs en brisant les frontières artificielles entre les fils de la même patrie.
Elle témoigne de l'ingéniosité du Roi unificateur qui a réussi de manière civilisée et pacifique qui procédait de sa conviction du droit au recouvrement des provinces du Sud, à hisser, le 28 février 1976, le drapeau national dans le ciel de Laâyoune, annonçant ainsi la fin de la présence coloniale dans le Sahara marocain. Le 14 août 1979, le Maroc récupère la province de Oued Eddahab, une autre étape qui s’inscrit dans le sillage de l'épopée du XXème siècle que la glorieuse Marche Verte fut.
Plus que jamais, le Maroc demeure ainsi déterminé à défendre sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale sous la conduite éclairée de S.M le Roi Mohammed VI, pour faire échouer toutes les manœuvres des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume et défendre ses initiatives visant à clore définitivement le conflit artificiel autour de son Sahara.