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Son père a conquis la Maison Blanche en promettant de rendre à l'Amérique sa grandeur, en exhortant les entreprises à produire sur le sol américain. Elle, héritière et femme d'affaires, loue à longueur d'interviews les vertus de l'émancipation féminine par le travail. Pourtant, les coulisses d'Ivanka Trump Inc, la ligne de vêtement de la "First Daughter", sont en contradiction totale avec ce story-telling bien huilé.
Sous-traitance en Asie, exploitation, paies misérables... En remontant la chaîne de fabrication de plusieurs produits de la marque, quatre journalistes du "Washington Post" ont découvert une réalité bien peu reluisante.
Sur Twitter, la journaliste américaine Matea Gold raconte dans ce thread comment elle a mené avec trois collègues cette investigation, trois mois durant. Ils sont partis d'un constat simple : des milliers de produits estampillés Ivanka Inc ne sont pas fabriqués en Amérique. Ils ont donc tracé leur provenance.
Conclusion de l'enquête : la plupart des produits de la marque Ivanka Trump sont fabriqués en Asie du Sud-est, à des coûts dérisoires et dans des conditions de travail déplorables. Dans ces ateliers de confection, les petites mains du textile oeuvrent à des années lumières du "commerce éthique" ou de la "protection des femmes" qu'adore défendre Ivanka Trump en interview ou dans son dernier livre, paru en mai et doctement baptisé "Women Who Work". Dans cette déclinaison de "The Art of The Deal" qui avait assis la success-story de son père dans les années 1980, elle écrit : "Je considère qu'améliorer le quotidien des femmes qui travaillent est la mission de ma vie."