Première du genre, cette conférence s’est articulée autour de deux axes principaux : la pédagogie et les différentes approches
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C’est sous l’ombre frais des majestueux eucalyptus qui surplombent le Centre pédagogique régional de Derb Ghalaf, qu’une cinquantaine d’enseignants contractants se sont donné rendez-vous en ce premier du mois. En majorité féminine et âgée de 20 à 40 ans, cette nouvelle catégorie de professeurs fut au centre de toutes les attentions lors de cette rencontre. Elle présente des particularités qui puisent leurs origines dans un format contractuel à durée déterminée, de deux ans renouvelable où les professeurs alternent une activité professionnelle au sein d’établissements scolaires publics et formation.
Première du genre, cette conférence s’est articulée autour de deux axes principaux : le premier explore la pédagogie et les différentes approches adoptées par l’enseignant dans la réalisation de sa mission. Le second a mis en exergue la consolidation par rapport à l’importance de l’enseignant dans l’esprit pédagogique et éthique. Vastes sujets, logiquement voués à des débats et discours-fleuve. Il n’en a rien été. Armés de powerpoint en rafales et tirés à quatre épingles, les différents intervenants ont réussi à passionner et capter l’attention de l’assistance, par la qualité et la pertinence de leurs interventions.
Au cœur d’un amphithéâtre plein à craquer, et à la manière d’une rampe de lancement, l’ouverture de bal signée Abdelhak Houmane, chef du département de la didactique de français, a préparé le terrain à la riche et intense intervention de Moulay Hocine Fajrani, expert en enseignement, qui s’intitulait :"Quelles compétences pédagogiques pour un enseignant de français dans le cadre de la vision stratégique de la réforme 2015/2030?». La valse des intervenants ne faisait que commencer, sous le sourire ravi d’un auditoire, religieusement attentif. Khalil Tijani, professeur formateur au CRMEF a, quant à lui, mis en lumière une problématique qui revêt un caractère particulier dans l’esprit des enseignants contractuels présents : "Réussir sa mission de professeur de français. Comment pourrait-on relever ce défi?".
Après une courte pause, histoire de reposer les corps et les esprits, la conférence est repartie de plus belle. Au programme, une plénière, des débats denses et modérés, ainsi qu’une lecture des recommandations de la 1ère rencontre des professeurs de français, notamment avec Abdeslam Oubenaissa, formateur en didactique de français au CRMEF.
Pour le meilleur et pour la fin. Preuve de l’unité, du respect et de la solidarité qui caractérisent cette fonction publique. En fin de carrière, un vibrant hommage a été rendu à deux formateurs au sein du CRMEF : Rachida El Morchid et Khalil Tijani.
Le Centre pédagogique régional, domicilié avenue Stendhal - ça ne s’invente pas - surnom du célèbre écrivain français Henri Beyle, connu en particulier pour ses romans : Le Rouge et le Noir et La Chartreuse de Parme, n’a pas accueilli une conférence uniquement organisée par le CRMEF C/S, mais celle-ci a été le fruit d’une synergie mue par les efforts conjugués de plusieurs organismes éducatifs dont l’Université Hassan II de Casablanca, la Faculté de lettres et de sciences humaines d’Aïn Chock et l’Institut français de Casablanca. Aussi, cette conférence a représenté une source inépuisable d’outils et de témoignages d’expériences, grâce auxquels les participants pourront appréhender de la meilleure des façons leurs carrières professionnelles qui se dessinent à l’horizon.