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En effet, selon les chiffres du ministère de l’Economie et des Finances, l’encours de la dette extérieure publique a atteint 212,7 milliards de DH (MMDH) à fin 2012, à 25,4% du PIB, alors qu’il n’était que de 189,1 MMDH à fin 2011, soit une hausse de 23,6 MMDH.
Une telle augmentation vient confirmer les inquiétudes sans cesse croissantes sur l’état critique soulevé au niveau du financement de l’économie et de l’assèchement général de liquidité observé.
S’agissant de la structure de la dette publique, la configuration par créancier laisse dégager une prééminence des institutions internationales à hauteur de 49,2%. Viennent ensuite les créanciers bilatéraux à raison de 35,2%, les marchés financiers internationaux (MFI) et les banques commerciales avec 15,6%, selon le bulletin statistique de la dette extérieure du trésor que la Direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE) vient de rendre public. La structure de l’encours de la dette par emprunteurs hisse le Trésor au rang du plus grand bénéficiaire avec plus de 54,9%. Au moment où les entreprises et établissements publics raflent 44,5%. Le secteur bancaire et les collectivités locales se contentent respectivement de 0,4% et 0,2%.
Les tirages sur emprunts extérieurs publics se sont établis à 37,5 MMDH, dont 12,8 MMDH au titre de l’émission sur le marché financier international de 1,5 milliard de dollar, 10,3 MMDH ont été destinés pour les appuis aux réformes, ainsi que le financement des projets du budget, et près de 14,4 MMDH pour accompagner l’effort d’investissement des établissements et entreprises publics (EEP). Il est à signaler que l’essentiel de la dette du Royaume s’est fait en euro. En fait, ce dernier s’accapare la part du lion avec 72,7% de la structure de la dette extérieure publique. S’agissant des taux d’intérêt, c’est la dette à taux d’intérêt fixe qui domine avec 77,1%, alors que la dette à taux d’intérêt flottant représente 22,9%.