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C’est ainsi, indique l’auteur, que le pseudo-ministre des Affaires étrangères, Ould Salek, a déclaré : « La France qui est membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU soutient la proposition biaisée du Maroc inversant le cours de l’histoire ». Le nommé Ould Salek feint ainsi d’ignorer que la proposition d'autonomie a recueilli l'admiration et la satisfaction de la plupart des Etats influents dans le monde, du secrétaire général de l’ONU et des centaines de penseurs et dirigeants qui la considèrent comme étant l’unique solution équitable pour résoudre le conflit artificiel sur la marocanité du Sahara.
Et le journaliste mauritanien de s’indigner : «Depuis quand qualifie-t-on l’amélioration des relations entre deux Etats de partialité ou d’alignement ? Surtout que cette amélioration concerne la compréhension, les échanges et la coordination sur la sécurité dans le respect de la souveraineté, tels que ceux liant le Maroc et la France».
Le Front séparatiste a perdu la raison en constatant l’amélioration substantielle ou plutôt le retour des relations entre Rabat et Paris, au cours de la semaine dernière et qui a commencé par la reprise de la coopération judiciaire perturbée par un désaccord diplomatique passager. Il est probable que la déclaration du Premier ministre français, Manuel Vals, qui a qualifié les relations entre les deux pays d’un lien qui résiste à tout, soit à l’origine du séisme qui a dérouté les séparatistes. Cette déclaration que le Premier ministre français a faite lorsque le Maroc décorait les représentants des trois religions célestes, à l’Institut du monde arabe à Paris, vient après celle qu’il avait faite quelques jours auparavant à travers laquelle il avait demandé à la France et au Maroc de surmonter leur différend dû à l’incompréhension de certains dossiers, ajoutant, lors d’une séance du Parlement français :«La France est l’amie du Maroc, le Maroc est l’ami de la France et chacun de nous doit contribuer pour surmonter cette situation issue d’une incompréhension. La volonté du Roi du Maroc et celle du Président de la France est de dépasser l’actuelle phase de froid caractérisant les relations et de reprendre le dialogue».
Ceux qui pariaient sur cette mésentente maroco-française passagère et qui souhaitaient l’alignement de Paris contre le Maroc, pour l’élargissement de la mission de la MINURSO à la surveillance des droits de l’Homme dans les provinces marocaines du Sud, lors de la réunion, en avril prochain, du Conseil de sécurité de l’ONU se mettent le doigt dans l’œil. Ils peuvent toujours rêver, les relations entre la France et le Maroc ne peuvent être perturbées par une tempête, aussi violente soit-elle.
Le directeur d’Al Wiam se demande comment le Front va affronter les sit-in, les revendications et les marches de protestation devenus la caractéristique dominante des camps qui constituent, de par leurs structures, une menace réelle pour leurs habitants du fait des conditions déplorables de vie. Conditions qui ont contribué, en grande partie, à créer une sorte de rébellion contre l’amère réalité du quotidien de ces habitants. Laquelle est exacerbée par la découverte du complot orchestré contre eux par une direction du Polisario qui s’échine à accentuer leurs souffrances et sa mainmise sur les aides humanitaires qui leur sont destinées.