-
Dégradation du niveau de vie palpable pour la majorité des ménages
-
Le Maroc, destination incontournable pour les investissements dans le secteur des minéraux critiques
-
Port de Safi: Baisse de 14% des débarquements de pêche en 2024
-
BKGR prévoit une croissance de 3,9% en 2025 (rapport)
-
Chakib Benabdellah : Les architectes marocains sont pleinement conscients des enjeux climatiques
Le rapport Doing Business au titre de l’année 2017 a relevé la grande distinction régionale du Maroc aussi bien au niveau du continent africain qu’au niveau de la région du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), en devançant plusieurs économies émergentes, rapporte la MAP.
Sur le plan africain, le Maroc a réussi à améliorer son classement continental de cinq places, passant de la 8ème position en 2012 à la 5ème dans le classement actuel, derrière les Iles Maurice (49ème) et le Rwanda (56ème) et devançant l'Afrique du Sud (74eme), la Tunisie (77ème), l'Egypte (122ème) et le Sénégal (147ème), alors que l’Algérie s’est classée 156ème au niveau mondial et le Nigeria 169ème.
Dans la région MENA, le Maroc a amélioré son classement en passant du 8ème rang en 2012 au 4ème actuellement, derrière les Emirats arabes unis (26ème), Bahreïn (63ème) et le Sultanat d’Oman (66ème), mais devançant des pays émergents dans la région comme le Qatar (83ème), l’Arabie Saoudite (94ème), l’Etat du Koweït (102 ème), alors que le Royaume de Jordanie s’est classé 112ème et le Liban 126ème.
Le rapport Doing Business mesure les performances de 190 pays en termes de facilitation des affaires à travers l’évaluation des législations et des mesures administratives adoptées dans dix domaines en rapport avec la vie des entreprises, à savoir la création des entreprises, le commerce transfrontalier, le paiement des impôts, l'octroi de permis de construction, le raccordement au réseau électrique, le transfert de propriété, l’obtention des prêts, le règlement des litiges commerciaux, la protection des investisseurs en plus de la gestion des dossiers des entreprises dans une situation difficile.
Un communiqué du département du chef du gouvernement précise que ce nouveau classement rappelle que les plus importantes réformes, mises en œuvre au profit des entreprises au titre de l’année en cours ont porté sur l’assouplissement des procédures administratives, telles l’accélération du transfert de la propriété à travers la suppression d’obtention au préalable du quitus fiscal, la facilitation de certaines opérations liées au commerce extérieur dont la possibilité de paiement électronique des taxes douanières, la dématérialisation des documents et certificats administratifs, dont le certificat négatif pour ce qui est de la procédure de création d’entreprise, le certificat de contrôle des marchandises par le ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique, dans le cadre de la procédure du commerce extérieur, et les informations d'urbanisation dans le cas de la demande d’obtention de l’autorisation de construction.
La même source ajoute que la mise en œuvre d’autres réformes contenues dans le plan d’action 2016 du CNEA ne manquera pas d'avoir un impact positif sur les entreprises et le classement international du Maroc dans les prochains rapports.