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Il ressort de ladite étude que les prix sont substantiellement impactés par la venue du mois sacré. Les changements en matière de consommation alimentaire en constituent l’une des principales causes. Néanmoins du fait de sa répartition sur les mois de juillet et d’août de cette année, les prix subiraient deux effets différenciés, dus au mois de Ramadan et à la saisonnalité. C’est ainsi que l’effet du Ramadan représenterait près de 0,7% du prix des produits alimentaires, et celui de la saison, liée au mois de juillet, atteindrait près de -1,3%. Les poissons et les légumes frais sont les plus touchés. Les prix des poissons devraient, en effet, s’inscrire en hausse de 6% durant le mois de juillet. Cette augmentation serait amplifiée par un effet saisonnier positif (+2% en moyenne). L’impact du mois de Ramadan sur les prix des légumes frais atteindrait 2,2%, mais serait annulé par une dépréciation saisonnière importante (-13,6%).
Quid de l’interaction entre le Ramadan et la saison touristique ? Le tourisme représente l’un des secteurs les plus touchés par les états du calendrier lunaire, notamment le mois de Ramadan. Les impacts liés à ce mois seraient, en effet, en mesure de contrebalancer substantiellement les acquis positifs de la haute saison. Ce choc défavorable est évalué pour le mois de juillet à -44% pour les nuitées globales et à -59% pour celles des résidents. Il en ressort au final une perte de près de 10% au mois de juillet (22% pour les nuitées des résidents), soit près de 160 mille nuitées (115 mille pour les nationaux).
Par contre, il n’y aura pas de retombées importantes sur la haute saison durant le mois d’août 2013. Une baisse de 6,5% des nuitées (-16% pour celles des nationaux) sera enregistrée. Ainsi, la haute saison serait peu ou prou sauvée durant ce mois, où l’on réalise généralement un supplément de plus de 34% (le double pour les résidents) par rapport aux niveaux moyens.