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Le même communiqué a expliqué que ces pluies intéresseront mardi les plaines atlantiques situées au Nord d’Essaouira avant de gagner progressivement les régions Est du pays et le Centre et pourront atteindre faiblement le Souss et le Nord de nos provinces sahariennes.
L’intensité de ces précipitations pourrait être modérée sur les régions du tangérois, le Rif, Loukkous et le Saïss. Mercredi, des pluies résiduelles intéresseront encore le Nord et l’Est du pays et une amélioration se fera sentir par la suite.
Une bonne nouvelle qui ne peut que soulager les inquiétudes de certains agriculteurs qui ont commencé à tirer la sonnette d’alarme. C’est le cas de ceux de Zemmour-Zaër, l’une des plus importantes régions agricoles bour (agriculture pluviale) du Royaume. « On vit dans une attente qui a déjà commencé à impacter le moral des agriculteurs et de la main-d’œuvre », nous a précisé Larbi Chaaoubi, président de l’Association de l’agriculture moderne. D’après lui, le retard des pluies a induit un retard dans le lancement de la saison agricole. « On aurait dû commencer les semailles il y a plus de 15 jours. Ce retard aura assurément des conséquences sur la production finale. Ceci d’autant plus qu’il compliquera davantage le travail des agriculteurs par la suite», nous a-t-il déclaré.
Mais ce retard de pluie affectera également les éleveurs de cette région où l’élevage occupe une place importante dans le tissu économique. « Les prix de la nourriture pour bétail sont de plus en plus chers et, du coup, la valeur de celui-ci est en chute libre », nous a indiqué notre source.
Des inquiétudes que ne semblent pas partager d’autres agriculteurs comme ceux de la région des Doukkala-Abda puisque pour eux il est encore tôt pour s’alarmer. « La saison pour l’emblavement débute le 5 novembre dans la région et dure 20 jours et même s’il n’y a pas de pluies cela ne va pas changer grand-chose », nous a précisé Atifi Bydoune, spécialiste des questions climatiques et agricoles dans la région. D’après lui, les agriculteurs peuvent entamer les semailles sans avoir besoin de pluie. Même assurance concernant l’élevage. Notre source estime que les éleveurs de la région nourrissent leurs bétails de foin et betterave et cela durant la période allant du mois d’août jusqu’à novembre.
Pourtant, notre source a tenu à nous préciser que la situation actuelle ne doit pas perdurer jusqu’en décembre. « Les conséquences directes du retard des pluies ne sont pas encore palpables dans la région mais cela va changer d’ici un mois », a-t-il conclu.