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C’est vers midi que le militaire en question a tiré trois balles sur une dizaine de citoyens civils marocains et a grièvement blessé, au visage, Salhi Razqallah, un jeune homme de 28 ans, originaire de ce douar frontalier. Evacué vers l’hôpital Al Farabi d’Oujda, les médecins ont jugé que son état de santé était critique et qu’il était polytraumatisé. De toute évidence, en visant l’œil et le nez de la victime, le soldat algérien avait certainement l’intention de l’abattre de sang froid.
Le gouvernement marocain a, dans un communiqué rendu public samedi, «protesté vigoureusement contre cette atteinte directe et inadmissible à la vie de citoyens civils marocains par l’armée algérienne et dénonce un acte irresponsable qui s’ajoute à d’autres agissements provocateurs constatés dernièrement au niveau des frontières».
Ledit communiqué affirme également que «le Royaume condamne cet acte injustifié qui viole les règles élémentaires de bon voisinage et va à l’encontre des liens historiques et du sang qui lient les deux peuples frères». Les responsables marocains ont, par ailleurs, appelé le gouvernement algérien à assumer sa responsabilité conformément aux règles du droit international et à fournir aux autorités marocaines les explications nécessaires. Parallèlement à cette indignation, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar a, pour sa part, convoqué l’ambassadeur algérien à Rabat, pour lui demander des explications sur ces actes irresponsables.
l va sans dire qu’il ne s’agit pas là d'un acte isolé, puisque les Algériens ont bel et bien à leur actif de nombreux antécédents en la matière. A commencer par la mort, en 2011, d’un membre des forces auxiliaires, abattu par des tirs algériens, puis en 2013, des membres de l’armée algérienne avaient pourchassé des jeunes de Figuig et étaient sur le point de les abattre, eux aussi. Et plus récemment, en février 2014, des militaires algériens ont ouvert le feu sur le poste de surveillance marocain Ait Jormane, dans la province de Figuig.
Ces actes complètement démesurés et irresponsables viennent certainement camoufler les échecs patents et répétés des Algériens et détourner l’attention de leur opinion publique des véritables problèmes que traverse le pays. On en citera la débâcle diplomatique au sein de la 4ème Commission de l’ONU qui a recommandé qu’il soit procédé au recensement des séquestrés à Tindouf. Chose qu’Alger a toujours refusé de mettre en œuvre. S’ajoutent à cela les problèmes économiques sévères que connaît l’Algérie ou encore les rumeurs sur la mort clinique de son président Abdelaziz Bouteflika, que les autorités d’Alger tentent vainement de dissimuler. Bouteflika, totalement absent de la scène politique depuis sa réélection en avril dernier, n’a d’ailleurs pas assisté à la prière de l’Aid Al-Adha ni présidé la traditionnelle cérémonie officielle en l’occasion. Ce qui n’a fait qu’amplifier les rumeurs le concernant.
Et puis il y a aussi une autre affaire qui dérange nos voisins algériens. En effet, le Maroc a entamé la construction d’une clôture dotée de capteurs électroniques pour se protéger des menaces terroristes et se prémunir de toute infiltration de jihadistes algériens.