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Les deux groupes, représentant 80 pays, veulent parvenir à un accord sur un réchauffement climatique inférieur à 1,5°C lors de la conférence de Copenhague en décembre. "Le changement climatique est là et il fait déjà mal", a dit Bruno Sekoli, du Lesotho, président du groupe des pays les moins développés. "La famine, la maladie, la pauvreté et la perte de nos gagne-pains nous menacent", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet préparatoire de Bonn, organisé sous l'égide de l'Onu.
"Ces conséquences peuvent menacer l'équilibre politique et social et, dans certains cas, l'existence même d'îles proches du niveau de la mer", a-t-il ajouté.
Les îles craignent les dérèglements climatiques, la fonte des glaces et donc la montée du niveau des mers, qui pourraient quasiment les engloutir.
Les pays développés se dirigent vers un accord sur "une hausse égale ou inférieure à deux degrés Celsius par rapport à la période pré-industrielle". Le mercure a déjà augmenté de 0,7°C depuis cette ère.
Les petites îles ont déjà adopté l'objectif de 1,5°C l'an passé et ont été rejointes par le groupe des pays les moins développés.
Selon eux, les pays riches devraient diminuer les émissions de CO2 de 45% d'ici 2020 par rapport au niveau de 1990 pour atteindre cet objectif. Pour le moment, les baisses moyennes annoncées vont de 10 à 16%, précisent-ils. "Cela risque de nous mener à une augmentation des températures de 3°C", a estimé la représentante de la Grenade, Dessima Williams, présidente de l'Alliance des petits Etats insulaires (Aosis).
"C'est significatif. Vous avez maintenant deux groupes importants qui ont le même objectif", a estimé Kim Carstensen, responsable de l'initiative contre le réchauffement climatique chez WWF. Pour qu'un successeur au protocole de Kyoto soit trouvé à Copenhague, il devra être approuvé à l'unanimité par les plus de 190 pays engagés.