-
Entreprises non financières : Une dette financière de 905,6 MMDH en 2023
-
Industrie : L'activité recule en juin 2024
-
Banques : Le besoin de liquidité à 83,2 MMDH en 2023
-
Le CMC publie un spécial sur l’industrie automobile au Maroc
-
Énergie électrique : Hausse de la production de 1,3% au premier semestre 2024
Grâce à une croissance annuelle agricole de 6,7 % en moyenne entre 2008 et 2015, le Maroc peut désormais jouer dans la cour des grands pays agricoles, a souligné M. Akhannouch lors de son intervention à l'occasion du colloque international sur "Le modèle de développement pour l'entrée du Maroc dans le concert des pays émergents".
L'augmentation de l'offre commerciale permettra de se tourner vers la transformation agroalimentaire comme chantier d'avenir pour l'agriculture marocaine, a-t-il estimé.
Le Maroc, a-t-il précisé, est le 4ème exportateur mondial de tomates et d'agrumes, le 3ème pour les olives et le 1er exportateur mondial de sardines, et ce grâce aux subventions ciblées prévues par le Plan Maroc Vert (PMV).
A cet égard, le ministre a expliqué que le PMV est fondé sur l'idée d'"une segmentation politique" par rapport aux types d'acteurs agricoles, à savoir les grands agriculteurs, d'un côté, et les petits, de l'autre. Le ministre, qui s'exprimait dans le cadre d'un panel intitulé "Le modèle de développement marocain: Etat des lieux", a mis en avant le rôle central du secteur agricole dans le développement du Royaume, saluant en ce sens la grande réactivité des opérateurs agricoles nationaux qui savent anticiper les tendances mondiales.
M. Akhannouch a également saisi cette occasion pour illustrer en chiffres la place de choix occupée par l'agriculture au Maroc, puisque ce secteur génère à lui seul entre 35 et 40 % des emplois, notant que 15 millions de personnes vivant dans le monde rural dépendent à 80 % de leurs revenus de ce secteur.