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Selon «El Mundo», c’est le député du PP, Agustín Conde, qui a été chargé d’expliquer les raisons que le groupe majoritaire au sein du Congrès des députés (Chambre basse du Parlement espagnol) avance pour s’opposer aux pétitions du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et la Gauche plurielle et il leur a demandé de patienter jusqu’à la tenue de la session ordinaire de la chambre pour présenter leurs doléances. Mais il a assuré que les explications données auparavant étaient suffisantes, niant «toute connivence» du PP dans cette affaire.
A plusieurs reprises, l’opposition espagnole, notamment le PSOE, avait mis en doute la version officielle du gouvernement de leur pays et demandé des éclaircissements sur la manière avec laquelle les listes des prisonniers graciés ont été élaborées, les règles qui régissent les demandes de grâce et les normes auxquelles les représentations diplomatiques espagnoles doivent se plier en pareils cas.
Le parlementaire du PP a rappelé également que les autorités espagnoles ont présenté deux listes au Maroc (une liste de demande de grâce et une autre de prisonniers que l’Espagne veut voir purger le reliquat de leur peine dans leur pays d’origine), mais l’administration marocaine a commis une erreur, en confondant entre les deux listes. Et la même source d’ajouter que ces autorités ont, dès qu’elles se sont rendu compte de cette erreur, pris une décision sans précédent en annulant la grâce accordée à Daniel Galvan Fina, et en révoquant le directeur de l'administration pénitentiaire, Hafid Benhachem.
De même, les autorités espagnoles, a poursuivi Agustín Conde, ont agi dès qu’elles ont été averties par leurs homologues marocaines de «l’erreur» commise et arrêté le pédophile en question.Celui-ci devrait comparaître aujourd’hui devant le juge d'instruction du Tribunal de Torrevieja (Alicante, sud de l'Espagne), qui a estimé recevable la plainte déposée le 5 août par le père d’une mineure victime d’abus sexuels de Daniel Galvan Fina. Mais la fuite de cette fille d’un centre d’accueil pour mineurs a contraint la juge de surseoir à la comparution du pédophile, selon le quotidien «El Pais». «Devant l’impossibilité de pouvoir écouter la mineure en relation avec les faits dénoncés qui remontent à l’année 2004 et sur lesquels Galvan doit répondre, il n’y a pas eu de comparution », a indiqué le Tribunal supérieur de la justice de Valence. Et d’ajouter que le juge pourra fixer une date de comparution du pédophile sitôt la petite fille retrouvée par la police espagnole.