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Il y a lieu de souligner que l’accord de pêche entre le Maroc et l’UE est entré en vigueur en 2019 et prendra fin le 17 juillet courant. Le même mois, la Cour de justice européenne rendra un deuxième jugement concernant un arrêt datant de septembre 2021, annulant juridiquement ledit accord. Ce qui a poussé le Maroc et la Commission européenne à déposer un recours contre cet arrêt.
Le gouvernement espagnol envisage d’apporter des aides aux pêcheurs et armateurs lésés par la non-reconduction de l’accordLe non-renouvèlement de l’accord signifie le retrait de 120 navires européens des côtes marocaines et la fin de leurs activités de pêche dans la zone. Le Maroc accorde 138 licences de pêche dans le cadre dudit accord dont 93 pour l’Espagne.
Le ministre espagnol de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation, Luis Planas, a annoncé lundi dernier qu'il signerait l’arrêt de ladite aide avant le 17 juillet pour soutenir les pêcheurs lésés par la fin de l'accord.
Pour sa part, le Commissaire européen à l'environnement, Virginijus Sinkevicius, a souligné lors du sommet des ministres de l'Environnement des 27 à Valladolid que la priorité de l'Union européenne est de prolonger l'accord de pêche avec le Maroc, en dépit des difficultés actuelles.
Toutefois, il a reconnu que la situation demeure difficile puisqu'il faut une clarification de la part du tribunal. « La prolongation de l'accord de pêche demeure une priorité pour l'UE, même si elle reconnaît les défis liés à cette question», a mis en exergue le responsable européen.
A rappeler que le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Saddiki, s’est exprimé, en avril dernier lors du Forum de la MAP, sur l’avenir de l’accord de pêche Maroc-UE.
«Jusqu’ici, nous ne savons pas ce qui adviendra de cet accord», a souligné Mohamed Saddiki en réponse à une question de l’agence espagnole EFE.
Virginijus Sinkevicius«L’accord arrive à terme cet été. De notre côté, toutes les réunions techniques se font de manière continue», a assuré le ministre, ajoutant que «le débat sera ouvert en temps voulu pour savoir ce qui en sera, mais nous sommes prêts à toute éventualité», laissant entendre que le Maroc a d’autres alternatives à cet accord qui arrive à terme ce mois-ci.
La prolongation de l'accord de pêche demeure une priorité pour l'UE
«Aujourd’hui, le monde est ouvert. Le secteur de la pêche maritime a ses propres capacités, que ce soit pour l’exportation ou la valorisation. Donc, on partira sur de nouvelles qualifications. Il en va de même pour les négociations, on partira sur une nouvelle base», a fait savoir Mohamed Saddiki.
Et de nuancer encore une fois: «Mais jusqu’à présent, nous n’avons aucun indicateur pour savoir comment ça va se passer».
H.T