-
SM le Roi félicite les Présidents de Corée, d’Irak et d’Allemagne à l'occasion des fêtes nationales de leurs pays
-
Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie à la Chambre des représentants interpelle le gouvernement au sujet du plan préconisé pour le renforcement de l’Etat social
-
Pour le think tank britannique, MENAF: Le plan d’autonomie représente la proposition "la plus crédible et la plus largement approuvée"
-
En application des Hautes Instructions Royales, des aides financières aux familles pour réhabiliter les habitations sinistrées
-
Revoir la date de début de l’année fiscale, renforcer le contrôle des finances publiques par le Parlement…
«Il faut reconnaître qu'aujourd'hui, l'UA souffre de l'absence du Maroc aussi bien au niveau de l'effort déployé pour la paix et la stabilité qu'en ce qui concerne le développement économique du continent», a-t-il déclaré dans un entretien exclusif à la MAP, à la veille de la visite officielle de S.M le Roi Mohammed VI au Gabon.
«Le Royaume du Maroc est parmi les pays fondateurs de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) et pendant de longues années, celle-ci a bénéficié de son apport, particulièrement dans la promotion de la paix et la stabilité (...) La sortie du Maroc des rangs de l'OUA a été une grande perte», a-t-il fait observer.
Selon le ministre gabonais des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie, «c'est un débat inutile qui a été soulevé au sein de l'OUA, dont la conséquence est la situation que nous déplorons présentement, à savoir le retrait du Maroc de l'organisation panafricaine».
Mais aujourd'hui, a-t-il ajouté, les pays qui soutiennent la pseudo Rasd «ne cessent de diminuer, tandis que ceux qui soutiennent le Maroc ne cessent d'augmenter». Pour lui, «le rapport de forces est indéniablement en faveur du Maroc».
M. Issoze Ngondet a, dans ce contexte, rappelé la position de son pays vis-à-vis de la question de l'intégrité territoriale du Maroc, réaffirmant le soutien de Libreville au plan d'autonomie proposé pour le règlement du conflit artificiel à propos du Sahara marocain.
Le chef de la diplomatie gabonaise a, par ailleurs, affirmé que son pays est «prêt à œuvrer auprès de ses partenaires au sein de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) afin d'aider le Maroc à se positionner sur ce marché».
Le ministre a également assuré que le gouvernement de Libreville était disposé à discuter avec ses partenaires une proposition offrant au Royaume du Maroc un accès à ce marché de 150 millions de consommateurs.
M. Ngondet a, par ailleurs, souligné que la visite de S.M le Roi Mohammed VI au Gabon vient consolider les acquis accumulés au fil des années et ouvrir de nouvelles perspectives pour la coopération bilatérale. Tout en se félicitant de la présence de nombreux opérateurs marocains au Gabon, le ministre a relevé qu'«il y a des secteurs clés de l'économie gabonaise qui ne sont pas encore touchés par les investissements» en provenance du Royaume. Mais globalement, a-t-il noté, le partenariat économique prend de plus en plus de l'ampleur et «commence à se faire ressentir dans la vie des Gabonais».
«Le gouvernement gabonais apprécie grandement l'accompagnement et l'aide du Maroc, dans une logique sectorielle», a-t-il dit, citant à cet égard la finance, l'agriculture, la pêche, la formation et la santé, «domaines prioritaires du Plan Gabon Emergent – vision 2025». Il a en revanche dit souhaiter «une implication des hommes d'affaires gabonais dans l'économie marocaine, soit par la prise de parts au sein d'entreprises marocaines ou l'investissement direct, notamment dans le secteur du tourisme»
Selon lui, la dynamisation du Conseil d'affaires maroco-gabonais s'avère désormais nécessaire pour «donner de la vigueur aux projets communs public-privé et créer une synergie à même de promouvoir les joint-ventures».
Le chef de la diplomatie gabonaise a appelé, dans ce contexte, à simplifier les procédures d'obtention des visas d'entrée pour les hommes d'affaires des deux pays, voire supprimer l'obligation de visa préalable, de sorte à favoriser le flux des capitaux.