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Créée en 2008, l’UMF, dont le siège se trouve à Tripoli, se fixe pour mission principale d’œuvrer en faveur de la réalisation de la complémentarité entre les économies des pays de la région sur la base de la défense des intérêts communs, de la promotion de la coopération et de la coordination entre les différentes instances œuvrant dans les domaines économiques et du renforcement des intérêts sociaux et économiques des institutions représentées.
Elle vise aussi à créer un climat économique favorable à la promotion de l’investissement entre les pays de l’UMA.
Dans son discours prononcé à cette occasion, Saad Eddine Benabdellah, directeur général de l’UMF, a fait savoir que la proposition marocaine concernant l’organisation de la 3ème foire maghrébine de l’artisanat en décembre 2010 a été retenue par les membres de l’Union.
« Ce salon est de nature à promouvoir les produits de l’artisanat étant donné que celui-ci (artisanat) fait partie intégrante de l’esprit créatif du citoyen maghrébin et un trait d’union entre son passé et son présent, outre le fait que ce secteur occupe une place de choix dans le tissu économique des pays de la région, vu sa contribution au PIB, la création d’emplois stables et la promotion touristique et civilisationnelle des pays de la région », a expliqué M. Benabdellah
Même son de cloche chez le ministre du Commerce extérieur, Abdellatif Maazouz qui, dans son allocution, s’est félicité de la candidature du Maroc pour l’organisation de cette foire en décembre 2010, relevant que ce salon est de nature à faire connaître davantage ce secteur à l’échelle maghrébine et surtout à faire découvrir le patrimoine architectural et civilisationnel de la région.
Et de poursuivre que les prochaines foires porteront sur d’autres produits, d’autant plus que l’UMF ambitionne d’organiser ces salons en dehors de la zone maghrébine en vue de consolider les échanges intra et extra-maghrébins, estimant qu’il incombe, désormais, aux différents départements de tutelle à l’échelle maghrébine et en coordination avec le secteur privé, d’identifier les entraves et les contraintes qui lestent le développement des échanges et d’établir des passerelles permanentes et directes pour la résolution des divers problèmes liés à l’import et à l’export.
Au sujet de l’UMF, le ministre a affirmé qu’il s’agit d’un mécanisme, à même de promouvoir et de fluidifier les échanges commerciaux entre les opérateurs économiques.
Une opinion partagée par le DG de l’UMF pour qui, la mise en place de cette Union est un pas important sur la voie de l’édification maghrébine et surtout, en matière d’unification des économies des pays de l’union, de manière à leur permettre de mieux accéder aux marchés mondiaux.
« En dépit du développement économique que connaissent certains pays de l’UMA, un tel essor demeure en deçà des aspirations des peuples de la région, notamment pour ce qui est du volume global des échanges commerciaux qui a atteint, en 2006, 3 milliards de dollars seulement, alors que certaines études ont déjà montré que ce volume peut atteindre 14 milliards de dollars annuellement », a-t-il expliqué.
Il a estimé également indispensable, l’organisation d’activités conjointes de façon à consolider les rapports commerciaux entre les pays maghrébins et les autres marchés mondiaux, adressant dans ce sens un appel aux départements et autorités publics, les invitant à prêter toute l’aide nécessaire et à redoubler d’efforts en vue d’asseoir, dans la région, un développement « solide » et « sérieux ».
Hamid Ghazi dsu secrétariat général de l’Union du Maghreb Arabe (UMA), a fait part, quant à lui, de la satisfaction du Secrétariat général de l’Union de la mise en place de l’UMF en 2008, qui vise à réaliser la complémentarité entre les économies maghrébines, considérant que l’organisation de foires en décembre de chaque année dans l’un des pays de la région ne peut qu’inciter les opérateurs économiques à œuvrer sur la voie du développement de leurs échanges et de la promotion de l’investissement.
Il a mis en lumière, en outre, les potentialités que recèle cette zone, entre autres, la possibilité de la création d’un marché maghrébin commun pour plus de 80 millions de consommateurs, ce qui permettra, sans nul doute, aux pays de la région d’être en mesure de faire face à la concurrence mondiale et aux effets de la mondialisation.