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L’UEM est attendue aujourd’hui pour un rendez-vous crucial. Rabat doit abriter le 18ème Congrès de cette institution et tous les débats qui vont avec. Ils sont trois à se disputer les « honneurs » de la présidence. L’actuel président, Abderrahim Allam, qui a réaffirmé son intention de briguer un nouveau mandat défend sa candidature, son passage à la tête de l’UEM, précisant qu’il a continué, durant les «années de crise», à accomplir les missions de l’Union en restant le garant de cette institution, fidèle à ses valeurs, en dépit des conditions complexes et dérangeantes.
Pour le romancier, le redressement de la situation et le regain de l’éclat d’antan restent tributaires d’une redéfinition des objectifs de l’UEM, du renouvellement de son règlement intérieur et du traitement sur un pied d’égalité et sans exclusion de l’ensemble des composantes de la société. Le poète Mohamed Boudouik est, lui aussi, entré en ligne en postulant pour la présidence de l’UEM. Il a déclaré à Libé qu’il ne prend pas tellement au sérieux sa candidature, même s’il a toutes les chances de l’emporter ». S’il se présente, affirme-t-il, c’est par défi et pour mettre la pression sur Abderrahim Allam. « Les membres du bureau exécutif sortant ont l’obligation morale de ne pas briguer un nouveau mandat, car nous avions tous contribué d’une manière ou d’une autre à la crise actuelle de l’UEM », nous a confirmé Mohamed Boudouik.
« Afin que l’UEM retrouve son aura d’antan, les candidats sont appelés à présenter devant les congressistes un programme clair avec des objectifs bien précis à même de faire sortir cette organisation de l’impasse où elle se trouve », a-t-il tenu à souligner. Pour ce qui est du troisième candidat, l’écrivain et le metteur en scène Boussalham Daif qui a lui aussi déclaré son intention de se présenter à la présidence, a fait savoir qu’il est en mesure de présider aux destinées de l’UEM du fait qu’il jouit d’un soutien réel de nombreux écrivains marocains qui en ont assez des querelles intestines qui ont miné cette organisation. Appel a été lancé par ce dernier à tous ceux qui ont décidé de boycotter ce congrès de revenir sur leur décision et y prendre part pour présenter leurs témoignages, et ce pour en faire une occasion de confrontation d’idées, de débats et de reddition des comptes.
Quant au critique littéraire, Said Yaktine, que d’aucuns présentent comme un candidat qui aurait pu prétendre à être plébiscité, il nie catégoriquement de se laisser tenter par la présidence. « Je boycotte ce congrès pour plusieurs raisons tant que les mécanismes de fonctionnement de l’UEM demeurent les mêmes », a-t-il affirmé avant de conclure qu’il ne saurait participer à cette mascarade.