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La crise gazière s’est aggravée, l’Ukraine et la Russie s’accusant mutuellement d’avoir empêché la reprise, initialement prévue pour mardi matin, du transit du gaz vers les pays européens, une situation jugée inexcusable par l’UE.
Les observateurs de la commission internationale de surveillance à Kiev “ont signé un rapport qui atteste qu’il n’y a pas eu de pompage de gaz russe à travers les gazoducs ukrainiens vers l’Europe alors que la pression dans le conduit à la frontière entre la Russie et l’Ukraine était de 70 atmosphère”, a déclaré le groupe russe dans un communiqué. Le transit du gaz russe via l’Ukraine, à peine relancé mardi matin après une semaine d’interruption, s’est de nouveau arrêté, Moscou et Kiev s’accusant réciproquement d’en être responsable. La crise gazière s’est aggravée, l’Ukraine et la Russie s’accusant mutuellement d’avoir empêché la reprise initialement prévue pour mardi du transit du gaz vers les pays européens, une situation jugée inexcusable par l’UE. “Dans la matinée, Gazprom a commencé à réaliser le plan de rétablissement des livraisons de gaz à l’Europe. L’Ukraine a bloqué toutes nos actions en vue du transit du gaz vers l’Europe”, a déclaré Alexandre Medvedev, le numéro deux de la société gazière russe Gazprom. L’entreprise publique ukrainienne des hydrocarbures Naftogaz a admis bloquer le transit gazier qui devait reprendre mardi matin, mais a expliqué sa position par le fait que Gazprom avait posé des “conditions de transit inacceptables”. Selon Kiev, la Russie a voulu introduire le gaz dans un gazoduc qui n’est pas prévu pour l’exportation, mais pour la consommation intérieure, des accusations immédiatement rejetées par Gazprom.