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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
Il s’agit, en effet, du premier discours Royal en présentiel au Parlement depuis le déclenchement de la pandémie du coronavirus.
A l’Union Socialiste des Forces Populaires, nous considérons les discours de S.M le Roi à l’occasion de l’ouverture des sessions parlementaires d’une importance particulière. Du fait qu’ils traduisent le rôle d’arbitrage de l’Institution Royale entre les différentes institutions et autorités. De même qu’ils expriment, d’une part, le choix démocratique de la Monarchie marocaine manifeste dans son intention de s’adresser à la nation à travers l’institution représentative issue des élections. D’autre part, étant donné que les discours de S.M le Roi prononcés à cette occasion représentent une feuille de route orientative des priorités législatives, en fonction de la conjoncture dans sa relation avec les perspectives stratégiques en vue de l’édification d’un État démocratique social fort.
Le Bureau politique de l’USFP a suivi avec intérêt le discours Royal, d'autant plus que les deux dossiers sensibles traités dans ce discours ont toujours été soulevés par les communiqués du parti, tout en mettant en garde le gouvernement actuel, compte tenu de leur actualité, dans un contexte historique marqué par la pénurie, les crises et les tensions à l'échelle mondiale, ce qui impacte l'économie mondiale et affecte négativement les niveaux de croissance des économies émergentes, à l’instar de l'économie marocaine.
Le rappel de S.M le Roi au début de son discours que les questions que le Souverain soulève lors de ses discours à la nation marocaine par l'intermédiaire de ses représentants sont celles qui constituent des priorités, est un signal fort que le traitement des dossiers de l'eau et des investissements ne doit souffrir aucun retard, ni surenchères, ni perte de temps, ou ratage de quelques opportunités disponibles dans une circonstance exceptionnelle.
Concernant le dossier du stress hydrique, l'USFP a été à l'avant-garde des organisations politiques qui ont appelé à une réflexion sérieuse sur ce que nous appelons la sécurité hydrique. Nous avions mis en garde le gouvernement, lors de la discussion de son programme gouvernemental et de la loi de Finances, parce qu'il avait passé sous silence, lors de l'élaboration de ses prévisions pour la campagne agricole, le fait que la sécheresse était devenue une donnée structurelle dans notre pays.
Considérant que notre pays a beaucoup tardé dans la mise en œuvre du plan concernant l’eau et subit des coûts sociaux élevés en raison du retard dans la réalisation de projets de dessalement de l'eau de mer, de recyclage des eaux usées et de mise en place des réseaux d'interconnexion d'eau potable, l’USFP affirme aujourd'hui que notre pays doit, comme l'a souligné S.M le Roi, marcher sur deux lignes parallèles, la première concerne le rattrapage du retard dans le domaine de l'investissement dans des alternatives hydriques durables qui ne peuvent être affectées par les années successives de sécheresse, et la seconde concerne la gestion optimale du stress hydrique, via la rigueur dans la lutte contre toutes les formes de gaspillage irresponsable de l’eau, et la révision de tous les investissements agricoles et industriels qui aggravent cette rareté.
L’USFP salue hautement toutes les observations et directives Royales concernant l'investissement dans notre pays. Il est donc nécessaire que chacun assume sa responsabilité envers la nation pour réussir le contrat d'investissement national et atteindre l’objectif Royal de mobiliser 550 milliards de dirhams, ce qui permettra la création d'un demi-million d'emplois entre 2022 et 2026, à une cadence qui ne devrait pas être en dessous de 100.000 emplois par an, ce qui nécessite un travail sérieux pour améliorer le rythme de croissance.
Cette ambition légitime place les institutions étatiques : gouvernement, Parlement, wilayas, préfectures, conseils territoriaux élus et centres régionaux d'investissement, devant leurs responsabilités, chacun dans son ressort, et nécessite l’effort législatif, l’activation des mécanismes de médiation, de contrôle et d'accompagnement, la modernisation du système fiscal et d'autres procédures, en plus de la lutte contre toutes les formes de bureaucratie et de rente.
Ladite ambition interroge également l’implication du secteur privé dans ce projet national, qu'il s'agisse d'institutions bancaires et financières, start-up et entreprises, ou de grands capitaux qui sont appelés à se transformer en un capitalisme national producteur de richesses et de valeur ajoutée et contribuant au renforcement de la sécurité sociale, à travers l’engagement dans des investissements qui créent des opportunités d'emploi, au lieu de bénéficier uniquement de largesses fiscales et de certaines formes d'économie de rente.
L’USFP souligne la nécessité de considérer le dernier discours Royal comme une feuille de route pour l’étape actuelle, mais surtout comme une sonnette d'alarme qui nécessite une mobilisation sociétale et l'implication de tous ceux qui ont bénéficié dans une certaine époque d’accumulation de leur propre richesse. Le parti de la Rose exige, dans ce sens, plus de vigilance et de rigueur des institutions étatiques, car le monde entier vit dans une situation qui ne permet plus de faux pas et d’attentisme fatal.