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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
C’est précisément dans ce cadre que l’Union socialiste des forces populaires a pris la décision d’inscrire sa rentrée sociale qui se fera, nous a déclaré le Premier secrétaire de l’USFP, à travers l’organisation d’un grand meeting populaire, le 5 octobre prochain. L’indexation est une pilule qui ne passe pas. Cette décision pose aujourd’hui avec force la question de la réforme de la Caisse de compensation. «Pas question d’entreprendre une telle réforme en dehors d’un vrai débat national et de la concertation de toutes les forces vives », soutient le chef de file de l’Union socialiste des forces populaires. L’action d’indignation du parti de la Rose ne s’arrêtera pas au seul meeting. Une lettre vient d’être adressée aux différentes structures de cette formation politique et en particulier à la Jeunesse ittihadie pour qu’elle rejoigne et accompagne tous les mouvements de contestation visant la dénonciation de la politique sociale de l’équipe Benkirane et ses répercussions sur le pouvoir d’achat et le niveau de vie des citoyens. « Nous avons demandé à la jeunesse de l’USFP de se mobiliser et d’être au cœur de toutes les contestations qui seront exprimées ici et là et ce en dehors de tout calcul politique étroit. Ces actions ont pour objectif de conduire le gouvernement à ouvrir un dialogue qui avait été institutionnalisé par ses prédécesseurs», explique Driss Lachgar, le leader des socialistes marocains. «L’USFP ne fait pas dans la planification ou la préméditation. Notre parti a pour vocation de prendre le pouls de la société et de se faire l’écho de toutes ses expressions. Passé le délai de grâce accordé à tout gouvernement, nous avons attendu que Benkirane et ses ministres développent une vision, un programme, mettent en œuvre des réformes. Il n’en a rien été. En lieu et place, les Marocains ont eu droit à des mesures impopulaires et autoritaires ou, au mieux, à un vide sidéral». Autre parti de l’opposition qui a décrété la mobilisation, l’Istiqlal.
Le HCP met en garde contre la hausse des prix des carburants
La jeunesse de ce parti aux destinées duquel préside Hamid Chabat a lancé un appel pour l’organisation, dimanche 22 septembre à Rabat, d’une marche nationale «pour protester contre la hausse des prix des carburants». Presque au même moment où la jeunesse istiqlalienne réunissait son bureau exécutif, ce lundi 16 septembre, le comité exécutif du plus vieux parti marocain tenait réunion. Un communiqué final a rendu public tout le mal que pensent les héritiers d’Allal El Fassi des « politiques sociales du gouvernement, lesquelles portent atteinte au pouvoir d’achat des citoyens ». Hamid Chabat et ses pairs de l’instance exécutive tirent à boulets rouges sur un gouvernement qu’ils viennent de quitter. Les griefs sont clairement listés : condamnation de la décision d’augmenter les prix des carburants et autres produits de consommation, complot du silence et de leurre de l’Exécutif « pour faire passer les augmentations en l’absence de tout dialogue national », incapacité du gouvernement à « contrer la corruption et les lobbies qui profitent des milliards de DH destinés à la Caisse de compensation.
Les syndicats ne sont pas en reste. Le Syndicat marocain des professionnels du transport va observer, lundi, un sit-in devant les ministères de l’Intérieur et de l’Equipement et du Transport, qui sera suivi d’une grève nationale, dont la date sera déterminée ultérieurement. Pour le secrétaire général de ce syndicat, « cette nouvelle hausse fragilise ce secteur déjà en difficulté et amplifie le risque d’une concurrence du transport illicite». Le gouvernement Benkirane n’est pas au bout de ses peines. Le Haut-commissariat au plan vient de hausser le ton en mettant en garde contre les répercussions de l’application du système d’indexation. Ahmed Lahlimi tire la sonnette d’alarme et attire l’attention du chef du gouvernement sur les dommages collatéraux que provoquerait la hausse des prix des carburants : augmentation du taux de chômage et baisse de la consommation et des investissements.
Le gouvernement Benkirane II n’est pas encore nommé que les dossiers brûlants s’accumulent déjà sur les maroquins ministériels. Hausse des prix, pouvoir d’achat en péril, panne du dialogue social, machine à réformes grippée, marginalisation de l’opposition institutionnelle : la succession s’annonce bien difficile.