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" Décision a d'ailleurs été prise d'accélérer le rythme et d'adopter un agenda de travail " confie un cacique usfpéiste.
Première décision prise, la réunion à la mi-novembre de la commission politique du parti que composent les membres du BP ainsi que ceux du conseil national inscrits à ladite commission. " En réunissant la commission politique, il s'agit de faire avancer la réflexion sur les réformes politiques à conduire, notamment celles relatives au code électoral et à la loi sur les partis. L'USFP va ainsi préciser ses positions et ce dans la perspective de contribuer à une meilleure préparation de l'échéance de 2012 ", déclare un dirigeant de cette formation politique.
Une nouvelle génération de réformes -et en particulier celles politiques- sont le mot d'ordre des Ittihadis depuis leur 8ème congrès. " Deux points essentiels vont faire l'objet de débats. Pas seulement chez nous mais chez l'ensemble de la classe politique. Ce sont les questions du nomadisme, un fléau cancérigène qui décrédibilise toute l'action politique et le mode de scrutin qui sera en vigueur lors des élections législatives qui auront lieu en 2012. En fait, c'est la commission politique qui est chargée de donner un contenu à ces réformes et faire des propositions qui seront ensuite soumises au conseil national ", explique notre source usfpéiste.
Quel mode de scrutin régira donc les prochaines législatives ? Le débat vient à peine de commencer et la question est loin encore d'être tranchée chez les socialistes que conduit Abdelouahad Radi. Faut-il garder le scrutin de liste en lui apportant quelques corrections ou opter pour l'uninominal à deux tours ? Ce sont là les termes du débat à l'intérieur de la maison ittihadie. " Un débat émergent, sachant que la liste a balkanisé le paysage politique et que les deux tours peuvent favoriser les marchandages même si leur vocation première est d'encourager les alliances et le transfert des voix ", précise ce ténor du parti de la Rose comme pour mieux signifier que les difficultés ne font que commencer.
Des réformes politiques que l'USFP a bien l'intention de faire aboutir avec ses alliés, principalement ceux naturels de la Koutla. Seul, expliquent-ils à l'unisson, le parti n'y parviendra pas.
En attendant, les préparatifs de la tenue du prochain conseil national vont bon train. Prévu dans les semaines à venir, ce sont les réformes du code électoral et de la loi sur les partis qui lui seront soumises. Les congrès de la Chabiba ittihadia et de l'organisation féminine de l'USFP ne sont pas en reste. Ils devront se tenir avant la fin de cette année. Un mois de décembre résolument militant et dédié à la restructuration en somme.