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Porté conjointement par l’UNESCO et le Centre des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme (UNCCT) et financé par le Canada, ce projet, qui s’étale sur une période de deux ans, vise à soutenir des initiatives menées sur le terrain par des jeunes pour prévenir l’extrémisme violent, dans les domaines de compétence de l’UNESCO, à savoir l’éducation, les sciences, la culture et les médias.
Le projet vise à créer des opportunités qui permettent aux jeunes de s'engager en tant qu’acteurs du changement et de consolidation de la paix dans leurs communautés et la société en général, et à promouvoir une vision positive des jeunes en tant que leaders.
Des organisations de jeunesse sont mobilisées dans le cadre de ce projet ainsi que des acteurs du monde de l'éducation et des professionnels des médias, autour d’un ensemble d’activités tels que des dialogues interculturels, des formations sur la couverture médiatique des conflits ou encore des laboratoires destinés à développer la pensée critique.
Prenant tour à tour la parole lors de cette cérémonie, six jeunes femmes et hommes originaires de Jordanie, de Libye, du Maroc et de Tunisie, tous acteurs de la société civile, ont été unanimes à souligner que les jeunes, qui représentent la moitié de la population mondiale, doivent être considérés comme des acteurs et partenaires à part entière.
Intervenant à cette occasion, la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, s’est réjouie du débat dynamique qui a marqué cette cérémonie et a évoqué les actions menées par l’UNESCO et les efforts visant à inclure les jeunes dans tous les programmes de l’organisation.
"Nous avons des outils puissants pour parler aux jeunes à travers nos mandats : éducation, culture, sciences, qui permettent de transcender les violences", a-t-elle affirmé en réponse aux interrogations exprimées par les jeunes orateurs.
La jeunesse est la première cible et en même temps le premier rempart contre l’extrémisme violent, a-t-elle souligné en insistant sur l’urgence de la soutenir et de l’accompagner par tous les moyens à disposition.
Le secrétaire général adjoint de l’UNCCT, Vladimir Voronkov, a insisté, pour sa part, sur l’importance de l’autonomisation des jeunes en leur apportant l’appui nécessaire et en renforçant leurs capacités.
Il a, par ailleurs, formé le vœu de voir une cérémonie similaire se tenir prochainement aux Nations unies à New York.
Dans des allocutions prononcées également à cette occasion, les ambassadeurs du Canada, de Jordanie, de Libye, du Maroc et de Tunisie se sont félicités du degré de maturité atteint par les jeunes leaders qui ont animé les débats, en formant le souhait qu’ils pourraient bénéficier de l’aide nécessaire de la part des institutions onusiennes.
Se félicitant de cette initiative importante, l’ambassadrice, déléguée permanente du Maroc auprès de l’UNESCO, Zohour Alaoui a affirmé que de par ses domaines de compétence, l’UNESCO va pouvoir cibler, dans le même temps, deux piliers indissociables à la culture de la paix, à savoir d’une part, les valeurs de tolérance et de respect et d’autre part, la jeunesse, qui doit être un acteur essentiel et le cœur même de toute stratégie visant à combattre l’extrémisme et la lutte contre le terrorisme.
Elle a poursuivi que pour ce qui concerne le Royaume, «SM le Roi a voulu mettre en place une approche concertée, multidimensionnelle et globale quant à l’appréhension de cette problématique de lutte contre l’extrémisme violent».
Malgré cela, la mobilisation doit être maintenue et S.M le Roi n’a pas manqué de le rappeler dans ses discours du 20 août 2016 et du 17 octobre 2017, a-t-elle poursuivi.